La question posée à la ministre portait sur la définition d’un élève perturbateur et les critères pour qu’une telle appréciation soit mentionnée dans son dossier scolaire. Dans sa réponse, Nicole Belloubet a mentionné qu’un élève peut être considéré comme perturbateur s’il est en difficulté physique ou s’il a un handicap.
La ministre Nicole Belloubet a choqué en assimilant les élèves en situation de handicap à des perturbateurs. Cette déclaration stigmatise ces élèves qui luttent déjà contre des difficultés personnelles. Cette vision de l’éducation reflète une idéologie qui considère comme perturbateurs tous les élèves qui s’écartent de la norme du silence et de l’obéissance. La question se pose alors : à qui la faute si un élève en situation de handicap ralentit sa classe ? Certainement pas à lui.
Ça semble très réduit et réducteur comme analyse.
Selon Nicole Belloubet les élèves portant un handicap sont des « perturbateurs.Pour Belloubet, il y a 2 catégories d’élèves “perturbateurs” : ceux “avec un handicap” ou “en difficulté dans sa famille”. pic.twitter.com/pvZL5PT0dM
— 🍓Sined Warrior🐭🍓 (@SinedWarrior) April 23, 2024
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