
Le gouvernement propose, dans le cadre de la réforme du choc des savoirs, l’utilisation obligatoire d’un manuel unique labellisé par le gouvernement, supprimant ainsi la liberté pédagogique des professeurs. Cette mesure est contradictoire avec la création de groupes de niveau, qui devraient leur permettre de s’adapter aux élèves. En imposant un seul type de manuel, le gouvernement prétend que l’éducation est quelque chose d’uniquement descendant, alors que l’enseignement devrait être un échange, avec un professeur qui s’adapte à son public.
La réforme instaure donc des groupes de niveau pour les cours de mathématiques et de français, avec des effectifs variables en fonction du niveau des élèves. Ce système a déjà été mis en place pour les premières et les terminales, et les élèves semblent insatisfaits. Cette organisation entraîne une perte de l’identité de la classe, provoquant isolement et manque de cohésion chez les élèves.
La réforme du choc des savoirs cache en réalité une volonté de supprimer 600 millions d’euros dans le budget de l’éducation. Les collèges ont déjà subi des suppressions de postes et de mesures d’accompagnement, et cette réforme ne fera qu’aggraver la situation.
Pas encore de commentaire sur "Pierre Chaillot : « Réforme du choc des savoirs » : l’école publique française en danger !"