Venue présenter son tout premier livre “Ils n’en sont pas morts” aux éditions Exuvie, Sonia Delahaigue revient sur les conséquences tragiques de la maltraitance invisible subie par les enfants et notamment pendant la période Covid. “Rien que par rapport aux masques, ils ont été entravés dans tout leur mouvement… on ne peut apprendre avec un masque sur le visage 8h/jour”
Mais pas seulement, c’est aussi toutes les fausses croyances d’éducation que Sonia Delahaigue remet en question. Partisane de la communication non violente ( CNV), elle prône avant tout le dialogue, l’écoute et la bienveillance que ce soit au sein du système éducatif, et là elle s’adresse aux enseignants, mais aussi au sein de la sphère privée.
Concernant l’éducation parentale, Sonia Delahaigue est très critique vis à vis de sa consœur Caroline Goldman
“Les mots qu’elle emploie sont très beaux sauf que dans la réalité lorsque vous lisez son livre “File dans ta chambre”, c’est bien différent des podcasts qu’elle peut proposer. Tout cela est très enrobé mais elle parle quand même d’isoler un enfant de 10 mois, parce qu’il jette quelque chose par terre ou qu’il coupe la parole (…) Imaginer enfermer un enfant de 10 mois dans sa chambre, on le plonge dans une détresse émotionnelle complètement dingue.”
Afin d’accompagner et de donner les clés d’une éducation réussie, Sonia Delahaigue a créé le centre Chrysalide dans lequel elle offre un espace de liberté et de bienveillance aux parents et aux enfants. Certaine que c’est par l’écoute, le dialogue et surtout l’amour que les enfants pourront évoluer et se construire entourés de parents aimants et structurés.
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