Comment maîtriser nos peurs face à l’effondrement économique ? L’approche survivaliste de Piero San Giorgio

Piero San Giorgio, survivaliste et auteur de renom, avertit depuis des années sur les risques d’un effondrement global. Selon lui, la convergence de tendances telles que l’inflation, les guerres et les pandémies pourrait mener à une crise économique sans précédent d’ici 2025. Face à cette perspective alarmiste, il propose une approche survivaliste pour se préparer.

Le survivalisme, une approche pour mieux se préparer

Le survivalisme est une approche qui vise à se préparer aux situations difficiles en développant des compétences et une autonomie accrue. Selon Piero San Giorgio, il s’agit de se préparer à être plus résilient et moins dépendant d’un système économique fragile et d’un État qui cherche à nous rendre soumis. Pour cela, il faut travailler sur soi-même, sur son mental et son physique, mais aussi développer des compétences pratiques telles que l’agriculture, l’élevage ou encore la production d’énergie renouvelable.

La peur, une émotion à comprendre et à maîtriser

Pour Piero San Giorgio, la peur est une émotion normale et utile face à un danger réel ou imaginaire. Cependant, l’anxiété et l’angoisse qui en découlent peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé physique et mentale. Il est donc important de comprendre et de maîtriser cette émotion pour éviter qu’elle ne devienne un obstacle à notre survie. Pour cela, il propose des techniques de respiration, de méditation et de visualisation pour apprendre à gérer son stress et ses émotions.

Le lien social, un élément clé de la résilience

Enfin, Piero San Giorgio insiste sur l’importance du lien social dans la préparation à l’effondrement. Selon lui, il est essentiel de faire partie d’un groupe tout en restant individu, et d’utiliser ce groupe pour être plus compétent, plus fort et plus résilient ensemble. Il encourage donc les gens à redécouvrir la nécessité de faire partie d’une communauté, que ce soit à travers des projets de permaculture, des groupes de défense ou encore des réseaux d’entraide.