Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la dette française a bondi de 1 000 milliards d’euros pour atteindre 3 100 milliards. Cette augmentation, bien que rassurante pour les marchés internationaux, pèse lourd sur les finances nationales. En effet, les intérêts de cette dette s’élèvent désormais à 84 milliards d’euros, soit plus que le budget du ministère de l’Éducation.
Ce poids de la dette empêche la France de mener des politiques souveraines et l’oblige à mettre en place des réformes, comme celle des retraites ou de l’assurance chômage. Le but est de rassurer les créanciers et d’éviter de se retrouver dans une situation similaire à celle de la Grèce. Cependant, ces mesures d’austérité déguisées ne semblent pas suffire, et le gouvernement cherche désormais à économiser 20 milliards d’euros, notamment en demandant des efforts aux collectivités locales.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a demandé à chaque secteur étatique de proposer des idées d’économies. Toutefois, l’augmentation des impôts reste un tabou pour la macronie. Alors que les ménages les plus précaires paient déjà beaucoup d’impôts, Bruno Le Maire envisagerait une augmentation de la TVA, un impôt injuste selon Alexis Poulin.
Pas encore de commentaire sur "La France asphyxiée : la politique de la dette qui nous coûte très cher"