Le capitaine Traoré a clairement indiqué que la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso dépasse le cadre d’une simple opération antiterroriste. « C’est une guerre de décolonisation », a-t-il martelé, faisant référence aux récentes déclarations de certains généraux étrangers qui laisseraient entendre une possible recolonisation du Sahel par l’armée française.
Face à cette menace, le chef de l’État burkinabé a exhorté ses troupes à se préparer à une guerre de haute intensité. « Soit ils viendront eux-mêmes, soit ils passeront par leurs valets locaux pour troubler notre quiétude », a-t-il prévenu, ajoutant que quiconque chercherait à perturber la paix dans la région serait accueilli avec fermeté.
« C’est le peuple qui nous permet de combattre aujourd’hui », a-t-il conclu, appelant à renforcer le lien armée-nation.
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