Les États-Unis, absents de cet ordre européen, ont promu dès le début du 20e siècle l’idée d’un ordre mondial fondé sur la paix entre nations, soutenant la création d’organisations internationales telles que la Société des Nations et plus tard les Nations Unies. Cependant, les Nations Unies, bien que prétendant interdire la guerre, ont échoué à maintes reprises à prévenir les conflits.
L’échec de l’ONU a laissé place à une critique croissante, notamment concernant le rôle des États-Unis et des néoconservateurs, défenseurs d’un nouvel ordre mondial fondé sur la mondialisation et la démocratisation forcée. Ce discours soutient l’intervention dans d’autres pays pour promouvoir la démocratie, mais a été critiqué pour ses aspects unilatéraux et ses conséquences sur la paix mondiale, illustrées par des événements tels que les guerres en Irak, en Afghanistan et en ex-Yougoslavie.
Cette vision mondialiste prône l’affaiblissement des États-nations au profit de groupes multilatéraux, un exemple étant l’Union européenne considérée comme une avancée vers un ordre régional supranational. Les opposants à cette tendance estiment que cela pourrait mener à une domination des peuples par une élite mondialisée, écrasant les particularités culturelles et réglementaires des nations.
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