« Alors à tous les ‘gnagnagnas’, je vous le dis, oui on va nager dans la Seine. »
« Alors je sais, y’a encore plein de gens sceptiques, vous savez les gens qui font gnagnagna, gnagnagna toute la journée, alors, les gnagnagnas et les gnagnagnas, je leur dis, que, en fait, oui on va nager dans la Seine » : Anne Hidalgo, maire de Paris. pic.twitter.com/zxPRbFKaDA
— Livre Noir (@Livrenoirmedia) May 2, 2024
Cependant, l’engagement de rendre la Seine propre à la baignade donne des sueurs froides aux organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris (26 juillet – 8 septembre). La bonne tenue des épreuves de natation dans la Seine dépend de la qualité de son eau qui, si elle a progressé, n’était toujours pas satisfaisante à l’été 2023.
Les analyses réalisées de 2015 à 2023, transmises à l’AFP par la mairie de Paris, montrent de fortes variations l’été dernier, avec plusieurs pics de concentration de l’une des deux bactéries indicatrices de contamination fécale, Escherichia coli. Au regard de la directive européenne « baignade » de 2006, aucun des 14 points de prélèvement parisiens de l’eau n’a atteint un niveau de qualité suffisant en 2023.
La championne olympique en titre Ana Marcela Cunha (10 km eau libre) n’a pas caché sa « préoccupation » quant à l’organisation d’épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet au 11 août) dans la Seine, tandis que l’ONG Surfrider Foundation a mis en garde contre l’état « alarmant » des eaux de la Seine.
Le projet d’assainissement, nommé « Plan Qualité de l’Eau et Baignade », se poursuit actuellement pour s’achever à l’horizon 2024/2025. Son coût est d’1,4 milliard d’euros, financé par les collectivités et l’État, via son opérateur, l’Agence de l’Eau Seine Normandie, qui doit contribuer pour moitié au budget global du projet.
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