Anne Hidalgo, la maire de Paris, a déclenché une tempête diplomatique en déclarant que les athlètes russes et biélorusses n’étaient « pas les bienvenus » aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Une sortie qui a fait réagir Moscou, qui menace désormais de boycotter les produits français.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, n’a pas tardé à réagir sur Telegram :
« Jusqu’à présent, les produits français ne sont pas étiquetés avec des autocollants ‘Nous ne sommes pas les bienvenus à Moscou’, mais je sais que nos soutiens ne pourront pas être arrêtés s’ils prennent une telle décision ».
Une menace à peine voilée de boycott des produits français, qui risque de faire mal aux entreprises hexagonales.
Et Maria Zakharova de poursuivre, non sans une pointe d’ironie :
« Encore une déclaration de ce genre, et les représentants du monde des affaires français prendront d’assaut la mairie de Paris, à la suite des agriculteurs ».
Une référence au récent mouvement des agriculteurs, qui avaient manifesté leur colère face aux difficultés économiques qu’ils rencontrent.
Hidalgo, la maire qui se prend pour une diplomate
En déplacement à Kiev, Anne Hidalgo a voulu jouer les diplomates en affirmant son « soutien » à l’Ukraine. Mais en s’en prenant aux athlètes russes et biélorusses, elle a oublié que la politique et le sport ne font pas toujours bon ménage. Et surtout, elle a oublié que la Russie est un marché important pour les entreprises françaises. Elle ferait mieux de se concentrer sur sa ville et ses rats plutôt que de jouer les diplomates amateurs.
Car si Moscou décide de boycotter les produits français, ce sont des milliers d’emplois qui pourraient être menacés. Les entreprises françaises, déjà fragilisées par la crise économique n’ont pas besoin d’une nouvelle crise diplomatique pour se remettre en selle.
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