Jonathan Sturel, auteur et éditeur, met en évidence le cas particulier de Stéphane Séjourné, un ministre sans convictions politiques apparentes, dont la nomination soulève des inquiétudes quant à la crédibilité des institutions face à une macronie qui semble éroder les fondements mêmes de la politique française.
Depuis la présidence Sarkozy tout particulièrement, nous sommes habitués à voir débarquer à la tête des ministères des gens improbables qui font tache.
Déjà à l’époque la nomination au ministère de la Justice de Rachida Dati était une anomalie institutionnelle dont la seule vraie motivation était de permettre à Sarkozy de « faire un coup » publicitaire.
Nous étions alors déjà très largement entrés dans l’ère de la politique spectacle, à cause notamment de l’irruption d’Internet et des chaînes d’information qui diffusent 24h/24, lesquelles ont eu pour effet, entre autres, d’imposer aux gouvernements d’être plus télégéniques que jamais.
Sous Hollande, je ne compte plus le nombre de ministres invraisemblables et farfelus, et Macron a évidemment continué dans cette direction jusqu’à nommer Gabriel Attal, bambin de 34 ans qui lui-même nomme son amant ou ex-amant Stéphane Séjourné, qui plus est à une fonction extrêmement sérieuse notamment dans les temps de tensions internationales que nous connaissons, à savoir le Quai d’Orsay, autrement dit là où se définissent les contours de la diplomatie française. Rien que ça.
Séjourné a 38 ans, c’est évidemment un gamin chouchouté qui n’a ni convictions ni compétences en politique mais qui, pour se retrouver là néanmoins, c’est-à-dire dans l’équipe de son amant ou ex-amant, doit en avoir dans des domaines que je ne préfère pas imaginer.
Et c’est là que je veux en venir. Bien que nous soyons habitués à voir défiler des clowns, des pitres, des golems interchangeables et qu’à vrai dire nous n’attendons plus rien d’eux depuis longtemps, la nomination, qui plus est à un tel poste, de Stéphane Séjourné, lorsqu’on connaît l’indigence absolue de ce personnage et ses liens avec le nouveau maître du gouvernement, en ce qui me concerne je n’arrive pas à l’accepter.
Ce second couteau qui fait à l’oral des fautes de français grotesques entre deux éléments de langage appris par cœur, qui ne présente, en matière politique, aucune originalité, aucune singularité notable, qui donc n’est qu’un modèle de série fade et plat, fait partie de ces ombres pâles qui, en devenant ministres, ne se hissent pas grâce à leurs nouvelles fonctions mais les abaissent à cause de leur nullité.
La macronie aura décidément tout détruit, jusqu’aux derniers soupçons de crédibilité que les optimistes voulaient encore bien accorder aux institutions de ce régime abominable qui ne tient plus que par la force des habitudes et les cordons de CRS.
Nous étions un si grand pays.
Jonathan Sturel sur son compte X.
Les clowns au pouvoir, c’est le projet politique de destruction des nations et la preuve que le véritable pouvoir est celui de leurs commanditaires= la banque internationale et les fonds d’investissement, BlackRock, Vanguard, etc..