Douce Dibondo explique sur Konbini que la charge raciale est le poids qu’on porte dans une société majoritairement blanche en tant que personne racisée. Cette charge a trois volets : historique, institutionnel et intrapersonnel. Le volet historique vient du passé esclavagiste et colonial de l’Occident. Le volet institutionnel est lié aux institutions comme la police, le milieu médical, la famille et le couple. Enfin, le volet intrapersonnel est lié à la façon dont on se pense en tant que personne racisée et nous oblige à adopter des stratégies d’adaptation dès le plus jeune âge.
Elle affirme également que la charge raciale est une affaire de santé publique, que les personnes racisées ont un accès plus difficile aux soins et que cela crée des comorbidités et des crises cardiaques prématurées…
« Toutes les personnes racisées sont des génies de l’adaptation ». Douce Dibondo explique ce qu’est la charge raciale et questionne le silence médiatique autour de la question.
Son essai « La charge raciale : vertige d’un silence écrasant » aux éditions Fayard est disponible. pic.twitter.com/ELHWN2oi6y
— Konbini (@KonbiniFr) April 18, 2024
L’idée que les personnes racisées doivent constamment porter le poids de la discrimination raciale dans une société majoritairement blanche est réductrice. Cela sous-entend que toutes les personnes blanches sont racistes et que toutes les personnes racisées sont victimes. Ici, les personnes racisées sont uniquement définies par un passé (esclavage/colonisation) et leur couleur de peau, et non pas par leur individualité et leur expérience personnelle.
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