Dix femmes, dont trois étaient mineures au moment des faits allégués, ont accusé le célèbre psychanalyste d’agressions sexuelles ou de comportements inappropriés survenus entre 1995 et 2016. Malgré cette sérieuse accusation, le silence des médias gouvernementaux et des figures féministes, notamment proches de Gérard Miller, est assourdissant. On pense par exemple à Sandrine Rousseau…
Tiens !!! Toujours aucun tweet de Sandrine Rousseau, la féministe en carton, en soutien des femmes victimes de viols de la part de Gérard Miller !!!@sandrousseau ?? pic.twitter.com/EUy6wtugWl
— Damien langlois (@Tristan57124484) February 3, 2024
Un véritable séisme ébranle la réputation de Gérard Miller, le célèbre psychanalyste des médias, alors que pas moins de 41 femmes osent briser le silence pour faire part de leurs témoignages au magazine « Elle ». Les nouveaux témoignages, dévoilés le jeudi 8 février par le magazine « Elle« , exposent un schéma d’abus qui s’étend sur une période alarmante, allant de 1993 à 2020. Parmi les victimes, certaines étaient encore mineures au moment des faits. En plus des allégations de viol et d’agressions sexuelles, plusieurs femmes signalent des « tentatives » d’abus.
Ce chiffre alarmant laisse penser que ces agissements étaient malheureusement devenus monnaie courante dans l’entourage de Miller. Pourtant, alors que l’accusé correspond au stéréotype de l’homme blanc cisgenre de plus de 50 ans, souvent ciblé par les mouvements féministes, les réactions se font remarquablement discrètes du côté des figures médiatiques et féministes engagées.
Le contraste est saisissant lorsque l’on compare cette situation à l’indignation souvent exprimée par ces mêmes acteurs face à d’autres affaires similaires. Il semble que l’appartenance politique ou l’amitié avec certains cercles influents puisse parfois influencer le traitement médiatique réservé à ces scandales., d’autant plus que le comportement de Gérard Miller était connu du tout Paris.
Depuis mars 2018, Alain Soral balance sur le viol de Muriel Cousin par Gérard Miller. Et tenez-vous bien, #GerardMiller se la pète dans un bouquin en se vantant d'user de l'hypnose pour embobiner des p'tites jeunes. pic.twitter.com/dY37ip2aXT
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) February 1, 2024
Il est également troublant de constater l’absence d’action de la part des autorités compétentes, notamment l’ordre des médecins, qui n’a pas encore ouvert d’enquête officielle sur ces allégations. Cette inaction soulève des questions sur la capacité des institutions à garantir la sécurité et la protection des victimes, ainsi que sur leurs responsabilités dans ces agressions.
« Le médecin n’est-il pas un homme et la maladie dépouille-t-elle toujours le malade des attributs de son sexe ? […] la plupart de ces femmes qui vont au magnétisme sont-elles réellement malades ? […] Leurs sens sont intacts, leur jeunesse garde toute sa sensibilité, elles ont assez de charme pour agir sur le médecin, elles ont assez de santé pour que le médecin agisse sur elles. […] La proximité des corps, l’attouchement, la chaleur individuelle, les regards, n’est-ce pas là une voie connue de la nature pour opérer la communication des sensations entre les deux sexes ? […] Les femmes ainsi livrées au magnétisme peuvent-elles se rendre compte de ce qu’elles éprouvent, ignorant tout de l’état dans lequel elles se trouvent ? »
Gérard Miller en 2002 dans son livre « Hypnose mode d’emploi »
Il est crucial de rappeler que chaque accusation d’agression sexuelle mérite une attention sérieuse et équitable, indépendamment de l’affiliation politique ou des relations personnelles de l’accusé. Malgré cela, le silence persistant des médias et des féministes soulève des questions sur la sincérité de leur engagement en faveur de la justice et de l’égalité.
Dans cette vidéo datant de 2013, Gérard Miller analyse le passage à l’acte de DSK, mais n’effectue-t-il pas également sa propre analyse ?
Gérard Miller à propos de DSK (vidéo de 2013) :
« Sa libido a pris le dessus » pic.twitter.com/NUNWN8LzKt
— David Dobsky (@dobsky33) February 8, 2024
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