Depuis mars 2018, Alain Soral dénonçait le viol de l’animatrice Muriel Cousin par Gérard Miller

Trois femmes ont accusé Gérard Miller, psychanalyste et réalisateur, de viol et d’agressions sexuelles, principalement lors de séances d’hypnose, dans une enquête révélée par le magazine Elle ce mercredi 31 janvier. L’intéressé rejette ces allégations.

Le magazine rapporte le témoignage de Muriel Cousin, animatrice et metteuse en scène, affirmant avoir été victime d’attouchements au cours d’une séance d’hypnose en 1990, à l’âge de 23 ans. À l’époque, elle n’avait pas envisagé de porter plainte « à l’époque, ça ne se faisait pas », dira-t-elle.

Alain Soral du site Égalité et Réconciliation avait dénoncé l’agression du psychanalyste sur Murielle Cousin dès mars 2018 dans son émission « Soral a (presque toujours) raison« . Soral déclare avoir appris ces faits de la bouche même de la victime. Il pointe également un livre où Gérard Miller se vantait de manipuler l’hypnose pour abuser de jeunes femmes :

« Le médecin n’est-il pas un homme et la maladie dépouille-t-elle toujours la malade de ses attributs de son sexe ? […] la plupart de ces femmes qui vont-en magnétisme sont-elles réellement malades ? Leurs sens demeurent intacts, leur jeunesse conserve toute sa sensibilité, elles possèdent assez de charme pour influencer le médecin, elles jouissent d’une santé suffisante pour que le médecin puisse agir sur elles. […] La proximité des corps, les attouchements, la chaleur individuelle, les regards, ne sont-ils pas des moyens familiers de la nature pour faciliter la communication des sensations entre les deux sexes ? » Gérard Miller dans son livre « Hypnose mode d’emploi »

En 2004, une autre femme, âgée de 19 ans à l’époque, relate avoir été victime d’agressions sexuelles au domicile de Gérard Miller après une séance d’hypnose. Selon son récit, elle se sentait incapable de bouger, comme une poupée manipulée.

Une troisième victime, baby-sitter pour le psychanalyste en 1993 à l’âge de 19 ans, dénonce également une agression sexuelle pendant qu’il la ramenait chez elle en voiture. Le magazine Elle mentionne également le cas d’une actrice du film « Terminale » (1998), scénarisé par Gérard Miller, affirmait avoir été agressée sexuellement sous prétexte d’une séance d’hypnose dans le cabinet du psychanalyste.

Gérard Miller, actuellement engagé politiquement à gauche aux côtés de La France insoumise, conteste vigoureusement ces accusations. Les autorités judiciaires devront maintenant décider de la suite à donner à ces témoignages accablants.