Des avions israéliens ont bombardé les locaux de l’Agence France-Presse (AFP) et d’autres bureaux de presse à Gaza

Récemment, l’attention s’est portée sur l’attaque visant le bureau de l’Agence France-Presse (AFP) et d’autres bureaux de presse à Gaza. Basée à Paris, l’AFP est connue pour sa présence mondiale, couvrant 151 pays avec une équipe de 2 400 personnes issues de cent nationalités différentes, dont 1 700 journalistes.

Une vidéo récemment publiée sur le compte YouTube de l’AFP témoigne du chaos qui règne à Gaza, illustrant les conséquences dévastatrices de l’attaque contre le bâtiment abritant plusieurs bureaux, dont celui de l’AFP.

« L’AFP condamne avec la plus grande fermeté cette frappe sur son bureau de Gaza City. La localisation de celui-ci est connue de tous et a été rappelée à plusieurs reprises ces derniers jours, précisément pour prévenir une telle attaque et permettre que nous puissions continuer de témoigner en images sur le terrain », a déclaré le PDG de l’AFP Fabrice Fries

غارة جوية تضرب جانب من مبنى وكالة الصحافة الفرنسية في #غزة#نكمن_في_التفاصيل pic.twitter.com/rxO5EfGUJ7

— Independent عربية (@IndyArabia) November 2, 2023

🇵🇸🇮🇱 Israël a bombardé les bureaux de l’AFP et d’autres bureaux de presse internationale à Gaza. #Genocide_in_Gaza #CeasefireForGazaNOW #CeasefireForGazaNOW pic.twitter.com/o5XTY2Hmx1

— Média de Guerre (@Mediadeguerre) November 3, 2023

Dans ce contexte de terreur omniprésente, Adel Al Zaanoon, correspondant de l’AFP à Gaza, a dépeint un quotidien fait de peur et d’obstacles, décrivant des pressions constantes résultant des frappes aériennes, terrestres et maritimes qui assaillent la région.

“Nous sommes sous pression en permanence avec les frappes aériennes, terrestres et maritimes partout.” Adel Al Zaanoon, correspondant de l’AFP à #Gaza témoigne pour RSF de son quotidien fait de peur et d’obstacles. #IsraelPalestineWar pic.twitter.com/OPfhcmVAcv

— RSF (@RSF_inter) November 2, 2023

La violence aveugle qui s’étend à présent aux agences de presse soulève de sérieuses préoccupations quant au respect du droit international et à la protection des journalistes dans les zones de conflit. Malgré ces attaques, les médias continuent de jouer un rôle essentiel en documentant les réalités brutales du conflit et en mettant en lumière les répercussions dévastatrices sur les populations civiles.

Selon les enquêtes préliminaires menées par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), les chiffres révèlent une réalité effrayante et alarmante. Au moins 36 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie, tandis que 8 autres journalistes ont été blessés dans le conflit. Le contexte de violence a également entraîné la disparition de 3 journalistes. En outre, on dénombre 8 cas d’arrestation de journalistes, soulignant la menace croissante qui pèse sur la liberté de la presse dans la région.