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Quand Hananya Naftali, proche de Netanyahou, a avoué sur Twitter qu’Israël avait bombardé l’hôpital Baptiste à Gaza

mise à jour le 18/10/23

Mardi soir, Hananya Naftali, ancien membre de l’équipe de communication du premier ministre Netanyahou, a évoqué une frappe israélienne sur l’hôpital Baptiste à Gaza. Il justifiait cette action par la nécessité de neutraliser des terroristes réfugiés dans un hôpital. Voici la traduction du tweet :

« L’armée de l’air israélienne a frappé une base terroriste du Hamas à l’intérieur d’un hôpital à Gaza. Un grand nombre de terroristes sont morts. Il est déchirant que le Hamas lance des roquettes depuis des hôpitaux, des mosquées, des écoles et utilise des civils comme boucliers humains. »

Tweet de Hananya Naftali, ancien porte-parole pour le numérique, a reconnu la responsabilité d’Israël dans le massacre de l’hôpital baptiste

Cependant, Hananya Naftali a finalement effacé son tweet, le remplaçant par la version officielle de l’armée israélienne qui dément toute frappe.

Malgré les affirmations des autorités israéliennes qui assurent ne jamais prendre pour cible des infrastructures de santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé lundi « 111 infrastructures médicales visées », « 12 cadres soignants tués et 60 ambulances visées ».

En outre, le 11 octobre 2023, Jenifer Austin, directrice adjointe des affaires de l’UNRWA (ONU) à Gaza, a confirmé avec tristesse que 11 collègues de l’UNRWA ont été tués depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza. Parmi eux figuraient cinq enseignants dans les écoles de l’UNRWA, un gynécologue, un ingénieur, un conseiller psychologique et trois membres du personnel de soutien2. Certains ont été tués chez eux avec leurs familles.

Par ailleurs, les écoles ne sont pas épargnées par ces attaques. Au moins six personnes ont été tuées lorsqu’une école de l’UNRWA située dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi a été touchée. De plus, 50 écoles à travers la bande de Gaza assiégée ont été endommagées en une semaine seulement, laissant des milliers de Palestiniens sans accès à l’éducation.

Le bilan des morts suite au bombardement de l’hôpital Al-Ahli dans la bande de Gaza le 17 octobre s’élève à 471 personnes, et plus de 340 ont été blessées. C’est ce qu’a rapporté le ministère de la Santé :

« À la suite de l’attaque la plus importante et la plus brutale menée par le régime criminel d’occupation israélien contre l’hôpital baptiste Al-Ahli, 471 personnes ont été tuées, 28 [victimes] sont toujours dans un état critique et 314 autres sont blessées. »

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1 commentaire sur "Quand Hananya Naftali, proche de Netanyahou, a avoué sur Twitter qu’Israël avait bombardé l’hôpital Baptiste à Gaza"

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  1. On peut voir sur le web la conférence de presse du porte-parole de l’armée israélienne, suivie de quelques questions réponses. Les résultats de leur enquête de « 5 heures » sont à la fois hélas crédibles et douteux, car fondés sur les puissants moyens de renseignement et d’armes avancées de cette armée d’occupation et les capacités de manipulation numérique des services de renseignement : trajectoire observée des roquettes par imagerie satellitaire multispectrale, interception des entretiens téléphoniques même protégés, cartes des plus de 400 roquettes palestiniennes dites tombées sur le territoire de la bande de Gaza. Néanmoins certains experts ont dit il y a longtemps que le Jihad islamique avait été créé à l’origine avec une action secrète du Mossad, donc il peut y avoir encore à Gaza dans les rangs des factions militaires du Jihad islamique un ou des agents israéliens infiltrés « d’élite », parlant l’arabe gazaoui, et dotés de moyens de communication codés et discrets Un seul aurait pu actionner ce tir « raté » de roquette « défectueuse », afin bien sûr de faire accuser le Jihad islamique et de provoquer des dissensions dans les divers groupes de résistance. Mais surtout les « services » peuvent aussi fabriquer ces preuves « crédibles ». Il est clair que l’Etat occupant ne laissera pas enquêter sur ses moyens de renseignement (satellites multicanaux, écoutes, ciblage et tri des échanges téléphoniques protégés, infiltrations d’agents).

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