Mme Dati a rappelé que l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) avait mis en garde France Inter en octobre 2023, suite à une chronique de Guillaume Meurice dans laquelle il qualifiait le Premier ministre israélien de « sorte de nazi mais sans prépuce ». Malgré cela, Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique, ce qui a conduit à un signalement et à une éventuelle sanction de l’Arcom. Selon Mme Dati, Radio France ne pouvait pas ne pas réagir.
Cependant, l’argument de Mme Dati a été critiqué par le politologue Clément Viktorovitch. Il a souligné que la plainte contre Guillaume Meurice a été classée sans suite, et que la décision de l’Arcom ne fait pas respecter le code pénal mais le cahier des charges imposé à Radio France. De plus, la mise en garde de l’Arcom est d’une « rare pauvreté de motivation » et ne comporte « aucune argumentation juridique », selon Thomas Perroud, professeur de droit public à l’université Panthéon-Assas.
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