L’agence des Nations Unies dédiée aux réfugiés palestiniens a annoncé qu’au moins six personnes ont été tuées et des dizaines blessées après qu’une de ses écoles à Gaza a été touchée par une frappe aérienne israélienne.
“C’est scandaleux, et cela montre à nouveau un mépris flagrant pour la vie des civils. Aucun endroit n’est plus sûr à Gaza, pas même les installations de l’UNRWA”, a déclaré Philippe Lazzarini, Commissaire général de l’UNRWA.
🛑 At least 6 people were killed this afternoon when an @UNRWA school was hit in al-Maghazi refugee camp.
This is outrageous & it again shows a flagrant disregard for the lives of civilians.
No place is safe in📍#Gaza anymore, not even @UN facilities.
⬇️https://t.co/9yh38bCqvk— UNRWA (@UNRWA) October 17, 2023
Philippe Lazzarini a noté que l’UNRWA, qui est une agence de l’Organisation des Nations Unies (ONU), fournit quotidiennement les coordonnées de ses installations aux parties concernées afin d’être épargné. Il a ajouté qu’au moins 4 000 personnes étaient présentes dans l’école en question. Israël à aussi bombarder l’entrepôt d’aide humanitaire des Nations Unies (UNRWA) à Gaza.
“Ils n’avaient et n’ont toujours nulle part où aller”, a-t-il déclaré.
L’école de l’UNRWA qui a été touchée est située dans le camp de réfugiés d’Al-Maghazi à Gaza. Les frappes aériennes ont causé des dommages structurels importants à l’école. Les débris ont également été retrouvés dans la cour de l’école.
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, fulmine :
« Pas une goutte d’eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant, n’a été autorisé à entrer dans Gaza depuis 8 jours. […] Gaza manque même de sacs mortuaires. […] Il semble que le monde ait perdu son humanité. C’est une honte absolue. »
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Pour Tamara Alrifai, directrice des activités externes de l’UNRWA, qui répondait à CNBC :
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