« Quand la rampe s’ouvre et que on voit ce qui est en bas, c’est un choc ! »
Un choc, c’est ainsi que le journaliste Madjid Zerrouky décrit le spectacle des ruines et du paysage lunaire de l’enclave palestinienne, bombardée depuis six mois par l’armée israélienne, lorsque la rampe de l’avion s’ouvre. Cette opération, un défi logistique, a mobilisé seize avions et des dizaines de militaires. La coopération avec Israël était également un enjeu majeur, puisque c’est l’armée israélienne qui autorise l’accès à leur espace aérien, bien que la bande de Gaza ne soit pas censée en faire partie. Malgré les défis et les risques, cette mission a permis de ravitailler une région isolée du nord de la bande de Gaza, où vivent encore plus de 300 000 personnes.
Si on ramène 110 tonnes au tonnage d’un camion, cela en fait une douzaine. Ce n’est évidemment pas du tout suffisant puisque avant la guerre, près de 500 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza…
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