L’enquête menée par Magali Lunel dans l’émission « Le Club Le Chatelier, » animée par Bénédicte Le Chatelier, met en lumière un article du journal Le Monde, rédigé par Benjamin Barthe : « L’histoire de Gaza, ou la fabrique d’une poudrière. » Voici le résumé de son enquête (voir vidéo ci-dessous) :
La bande de Gaza, un mince territoire pris en étau entre Israël et la mer Méditerranée, est devenue un épicentre de violence et de conflits, abritant une population en grande souffrance. Son histoire tumultueuse remonte à 1948, lors de la création de l’État d’Israël. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont alors afflué vers Gaza après avoir été expulsés de leurs terres.
« Israël a imposé un blocus terrestre, aérien et maritime. Une immense clôture sécurisée a été érigée, transformant la bande de Gaza en une “prison à ciel ouvert”, comme dénoncé par Human Rights Watch. »
Depuis 2006, Israël impose un blocus total à Gaza, ce qui a conduit à une détérioration constante des conditions de vie. Les habitants sont contraints de vivre avec une ration alimentaire calculée par l’armée israélienne pour les maintenir juste au-dessus du seuil de malnutrition. L’idée est de mettre les Palestiniens au régime, sans les faire mourir de faim, selon l’avocat israélien Dov Weissglas.
« L’idée est de mettre les Palestiniens au régime sans les faire mourir de faim. L’état-major israélien a calculé la ration calorique permettant de maintenir le Gazaoui juste au-dessus du seuil de malnutrition : 2 279 calories par personne et par jour. »
Les manifestations contre ce blocus sont systématiquement réprimées avec violence par les autorités israéliennes, ce qui a conduit à un sentiment croissant de frustration parmi la population. Malgré les appels à l’aide de la communauté internationale, la situation n’a montré que peu de signes d’amélioration.
La détresse socio-économique, caractérisée par un taux de pauvreté et de chômage alarmants, un accès limité à l’eau et à l’électricité, ainsi que l’impossibilité de fuir, a transformé la région en un véritable volcan prêt à entrer en éruption. Les propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, révèlent une politique de renforcement du blocus et de soutien financier, dans le but de maintenir la situation actuelle et d’empêcher la création d’un État palestinien.
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Rappel utile :
« Quiconque veut contrecarrer la création d’un Etat palestinien doit soutenir le renforcement du Hamas et lui transférer de l’argent. Cela fait partie de notre stratégie. » Benyamin Nétanyahou, lors d’une réunion du Likoud en 2019
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