La bande de Gaza est désormais un « cimetière à ciel ouvert » selon Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne

Selon les Nations Unies, plus de 1,1 million de Gazaouis font face à une situation de faim catastrophique. La famine ne menace plus seulement la population, elle est déjà une triste réalité pour des milliers de personnes. Les enfants sont les premières victimes de cette crise, avec un taux de malnutrition alarmant dans le nord du territoire, où un enfant sur trois est touché. La directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, a tiré la sonnette d’alarme en déclarant que « des habitants de Gaza meurent de faim ».

🇪🇺 — La bande de Gaza est désormais un "cimetière à ciel ouvert" après avoir été une "prison à ciel ouvert", a dénoncé lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

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— Mohamed ALI (@mazinger_75) March 18, 2024

La situation est si critique que la directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Berth Bechdol, a prévenu que « sans changements dans l’accès à l’aide humanitaire, la famine arrive ». Malgré l’urgence de la situation, des « centaines de camions » transportant de la nourriture et de l’aide humanitaire sont bloqués à la frontière, les autorités israéliennes leur refusant l’accès à Gaza.

#Gaza « La famine est utilisée comme arme de guerre » par Israël à Gaza, selon Josep Borrell, Haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères. L’acheminement d’aide humanitaire est plus urgent que jamais. https://t.co/n1cIxJ6PKi pic.twitter.com/fai3jvUlTG

— HRW en français (@hrw_fr) March 14, 2024

Josep Borrell a accusé Israël d’utiliser la famine comme une arme de guerre. « Israël provoque la famine », a-t-il dénoncé. Cette accusation fait écho aux déclarations du patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, qui a affirmé avoir été refusé d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes.

La bande de Gaza est aujourd’hui un territoire en détresse, où la population est confrontée à une insécurité alimentaire critique, voire pire. Les enfants meurent de déshydratation et de faim, et la communauté internationale est appelée à agir urgemment pour éviter une catastrophe humanitaire sans précédent.