Dans un nouvel épisode tragique du conflit en cours entre Israël et le Hamas, l’ordre d’évacuation forcé émis par Israël à l’encontre des civils de la bande de Gaza a suscité une vive réaction de la part des humanitaires de l’ONU. Cette décision controversée a été fortement critiquée pour ses conséquences humanitaires dévastatrices, mettant en péril la vie de milliers de personnes.
Le récent ordre d’évacuation, imposé par l’armée israélienne à toute la population du nord de Wadi Gaza, a suscité des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des civils déjà fragilisés par des frappes aériennes persistantes et une crise humanitaire croissante. Les humanitaires de l’ONU, avec un sentiment de préoccupation croissant, ont exhorté Israël à annuler immédiatement cette directive, la qualifiant de menace grave pour la vie des civils.
Martin Griffiths, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence :
L’étau autour de la population civile de Gaza se resserre. Comment 1,1 million de personnes sont-elles censées traverser une zone de guerre densément peuplée en moins de 24 heures ? Je frémis à l’idée des conséquences humanitaires d’un ordre d’évacuation.
The noose around the civilian population in Gaza is tightening.
How are 1.1 million people supposed to move across a densely populated warzone in less than 24 hours?
I shudder to think what the humanitarian consequences of the evacuation order would be.
— Martin Griffiths (@UNReliefChief) October 13, 2023
Des voix éminentes au sein de l’ONU, dont le porte-parole Stéphane Dujarric, ont exprimé leur inquiétude quant à l’impossibilité pratique d’une telle évacuation dans un environnement déjà chaotique. Les représentants de l’ONU ont souligné le risque accru pour la population déjà déplacée, avec des centaines de milliers de personnes cherchant refuge dans des installations humanitaires surpeuplées.
L’ONU considère qu’il est « impossible » qu’un tel mouvement ait lieu sans conséquences humanitaires dévastatrices et appelle à l’annulation de cet ordre, a déclaré M. Dujarric.
L’OMS s’est jointe à l’ONU pour condamner fermement cette action, qualifiant l’ordre d’évacuation de « condamnation à mort » pour de nombreuses personnes vulnérables. Les hôpitaux surchargés de Gaza, déjà en proie à une crise humanitaire, sont désormais confrontés à une pression insoutenable en raison de cette directive inhumaine. Des responsables de l’OMS ont souligné que déplacer des patients vulnérables, dont certains dépendent de soins intensifs, pourrait entraîner des conséquences catastrophiques, voire mortelles.
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En outre, des informations alarmantes font état d’attaques continues contre les établissements de santé dans la bande de Gaza, aggravant la situation déjà précaire du système de santé. Le personnel médical se trouve face à un dilemme déchirant quant aux choix de vie et de mort, tandis que les installations médicales essentielles subissent des dommages irréparables, laissant la population sans accès adéquat aux soins.
Les critiques internationales envers Israël se multiplient, l’accusant de mettre en péril délibérément la vie des civils et de violer les principes humanitaires fondamentaux.
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