La situation sanitaire à Gaza est particulièrement difficile, avec un système de santé laminé et seulement une dizaine d’hôpitaux encore fonctionnels, mais surchargés et en rupture de médicaments. Les humanitaires payent également un lourd tribut, avec plus de 250 morts parmi les membres des Nations Unies et de l’UNRWA.
Cette situation catastrophique est en grande partie due au blocus intentionnel imposé par l’armée israélienne, qui a entraîné une destruction massive du bâti et une quasi-famine dans le centre et le nord de la bande de Gaza. Les civils sont les premières victimes de cette stratégie de guerre totale, qui vise à détruire le Hamas mais se traduit par un anéantissement massif de la population.
Le terme de « génocide » est l’objet de discussions politiques, juridiques et médiatiques, mais Jean-François Corty préfère se concentrer sur la description de la situation sur le terrain. Il évoque une intentionnalité de faire du mal en masse, une boucherie et une forme d’anéantissement délibéré, qui suffisent à qualifier la situation de dramatique et alarmante.
Jean-François Corty appelle la communauté internationale, et en particulier les Occidentaux et les Américains, à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation et faire pression sur l’État d’Israël. Il rappelle que la Cour internationale de justice a déjà évoqué le risque de génocide et que le Conseil de sécurité a voté une demande de cesser le feu, mais que sur le terrain, les bombardements et le blocus se poursuivent, et l’aide peine à rentrer.
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