Dans une déclaration alarmante, le roi Abdallah II de Jordanie a exprimé hier sa profonde préoccupation face à l’escalade du conflit entre Israël et les factions de la résistance palestinienne. Il a souligné que la situation est entrée dans une phase dangereuse qui pourrait entraîner la région dans une catastrophe indésirable.
Le souverain jordanien a fermement condamné le massacre perpétré par Israël à l’hôpital baptiste de Gaza, qui a fait plus de 500 victimes. Il a qualifié cette attaque d’odieux crime de guerre et a appelé Israël à mettre fin immédiatement à son agression brutale contre Gaza.
« La région tout entière est sur le point de tomber dans l’abîme. Le nouveau cycle de mort et de destruction nous y pousse. […] La menace que ce conflit se propage est réelle. »
En outre, le roi Abdallah II a réaffirmé l’engagement de la Jordanie à défendre les droits des Palestiniens et leur juste cause. En signe de solidarité avec les victimes, le gouvernement jordanien a déclaré trois jours de deuil national.
Le Premier ministre jordanien, Bisher Al-Khasawneh, a également condamné l’attaque contre l’hôpital baptiste, la qualifiant de honte et de crime odieux. Il a appelé la communauté internationale à respecter le droit international humanitaire et à mettre fin à cette agression brutale :
« L’agression délibérée contre l’hôpital baptiste est une honte et un crime odieux, et le monde doit respecter le droit international et humanitaire ainsi que les valeurs humaines, et mettre immédiatement fin à cette brutale agression israélienne. »
Suite à l’attaque contre l’hôpital baptiste, des milliers de manifestants en colère ont tenté d’envahir l’ambassade israélienne à Amman. Les forces de sécurité ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les manifestants ont scandé des slogans contre Israël et ont appelé à la fin du traité de paix signé avec Israël en 1994
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