Massacre à Gaza : Israël avait averti l’hôpital baptiste d’un bombardement et toutes les autorités internationales avaient été informées

Lors d'une conférence de presse déchirante à Gaza, le Dr Ghassan Abu Sitta, représentant de l'OMS, a déclaré qu'après avoir terminé une opération, il avait entendu le bruit d'un missile, suivi d'une énorme explosion, qui a fait tomber le plafond de la salle d'opération.

mise à jour le 18/10/23

Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée parmi les décombres et les corps des victimes des bombardements, Yousef Abu Al-Rish, sous-secrétaire du ministère de la Santé de la bande de Gaza, a lancé un appel fervent à la communauté internationale pour prendre position contre les agressions continues d’Israël. Selon ses déclarations, l’armée israélienne avait averti l’hôpital baptiste d’Al-Ahly avec deux missiles avant de le bombarder. Il a exhorté le monde à traduire les responsables en justice, soulignant la nécessité d’une action immédiate.

Abu Al-Rish a également souligné que l’administration de l’hôpital baptiste avait contacté l’évêque de l’Église évangélique de Grande-Bretagne pour informer de l’incident des deux missiles lancés, soulignant que l’évêque avait rapidement informé tous institutions internationales compétentes, puis a envoyé un message de réconfort à l’hôpital et a demandé à son administration de continuer à travailler.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé à Gaza, le Dr Maher Abu Sitta, a confronté les responsables israéliens, leur demandant pourquoi l’hôpital n’avait pas été évacué malgré l’avertissement. Leur réponse, selon Abu Sitta, était qu’ils avaient appelé mais n’avaient reçu aucune réponse, justifiant ainsi le bombardement. Des images de l’hôpital dévasté ont été transmises à la Croix-Rouge, au coordinateur humanitaire des Nations unies et à l’Organisation mondiale de la santé pour témoigner des attaques continues contre les hôpitaux de Gaza.

Les conséquences de ces attaques sont dévastatrices, avec plus de 3000 morts, 11 000 blessés et 1250 personnes portées disparues sous les décombres, dont 70 % sont des femmes et des enfants. Le personnel médical, contraint d’opérer dans des conditions extrêmes, a fait de son mieux pour sauver des vies malgré le manque d’électricité et de carburant, ainsi que les routes bloquées et les carrefours fermés.

Abu Al-Rish a comparé les actes de l’occupation israélienne à ceux du régime fasciste, déplorant le silence de la communauté internationale face à ces crimes horribles. Il a lancé un appel urgent aux nations du monde, les tenant responsables de leur silence et soulignant la nécessité d’agir sans délai pour arrêter ces agressions.

Le Dr Ghassan Abu Sitta, représentant de l’Organisation mondiale de la santé à la même conférence, a déclaré qu’après avoir terminé une opération, il avait entendu le bruit d’un missile, suivi d’une énorme explosion, qui a fait tomber le plafond de la salle d’opération. Ces témoignages accablants soulignent l’urgence de la situation et l’impératif d’agir rapidement pour mettre fin à ces actes de violence indiscriminée contre les hôpitaux et les civils de Gaza.

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2 commentaires sur "Massacre à Gaza : Israël avait averti l’hôpital baptiste d’un bombardement et toutes les autorités internationales avaient été informées"

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  1. On peut voir sur le web la conférence de presse du porte-parole de l’armée israélienne, suivie de quelques questions réponses. Les résultats de leur enquête de « 5 heures » sont à la fois hélas crédibles et douteux, car fondés sur les puissants moyens de renseignement et d’armes avancées de cette armée d’occupation et les capacités de manipulation numérique des services de renseignement : trajectoire observée des roquettes par imagerie satellitaire multispectrale, interception des entretiens téléphoniques même protégés, cartes des plus de 400 roquettes palestiniennes dites tombées sur le territoire de la bande de Gaza. Néanmoins certains experts ont dit il y a longtemps que le Jihad islamique avait été créé à l’origine avec une action secrète du Mossad, donc il peut y avoir encore à Gaza dans les rangs des factions militaires du Jihad islamique un ou des agents israéliens infiltrés « d’élite », parlant l’arabe gazaoui, et dotés de moyens de communication codés et discrets Un seul aurait pu actionner ce tir « raté » de roquette « défectueuse », afin bien sûr de faire accuser le Jihad islamique et de provoquer des dissensions dans les divers groupes de résistance. Mais surtout les « services » peuvent aussi fabriquer ces preuves « crédibles ». Il est clair que l’Etat occupant ne laissera pas enquêter sur ses moyens de renseignement (satellites multicanaux, écoutes, ciblage et tri des échanges téléphoniques protégés, infiltrations d’agents).

  2. Pour la rédaction LE MEDIA Attention il y a des erreurs et des illogismes dans cet article composé en partie d’article en arabe d’Al Jazeera sue la conf de presse d’Abu Risheh. merci de corriger avec attention. EX. »Le Dr Maher Abu Sitta, a confronté les responsables israéliens, leur demandant pourquoi l’hôpital n’avait pas été évacué malgré l’avertissement. » Cela ne tient pas debout!

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