De défaite en défaite jusqu’à la défaite la plus humiliante. Voilà comment Macron va terminer sa présidence. Canberra a décidé l’annulation du « contrat du siècle » de douze sous-marins Attack pour l’Australie, au profit de Biden et du Royaume-Uni. En 2018, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre australien Malcolm Turnbull avaient signé des contrats commerciaux, marquant leur volonté de construire un « partenariat plus approfondi », dans le cadre d’un « nouvel axe indo-pacifique ».
« Nous avons un objectif commun : faire de nos deux pays les acteurs d’un partenariat nouveau dans la zone indo-pacifique », avait déclaré Emmanuel Macron… depuis, c’est la douche froide !
« Ce n’est pas un changement d’avis, c’est un changement de besoin », a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison pour justifier sa décision d’annuler le contrat signé avec Naval Group en 2019. D’un montant total de 56 milliards d’euros, il porte sur douze sous-marins conventionnels de classe Attack, dérivés des Barracuda. Le premier devait être livré en 2032.
Cette rupture de contrat est considérée comme un coup de poignard de l’Australie, mais aussi d’un nouveau scud lancé par Joe Biden sur l’industrie française de l’armement. On se rappelle du contrat d’avions de combat avec la Suisse qui, en une journée, a décidé de signer pour des F-35 au lieu des Rafale.
Comme d’habitude?♂️ ! #Australie
Annonce triomphale autour du « contrat du siècle », grand plan pour l’avenir…et puis après…« pschitt » …plus rien?♂️
Que restera-t-il réellement de ces 5 années de #Macron, une fois les opérations de communication dégonflées? https://t.co/q2ePZK6jef— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) September 16, 2021
Pour calmer les choses avec Paris, Joe Biden a assuré que les Etats-Unis voulaient « travailler étroitement avec la France » dans cette zone très stratégique. Paris « est un partenaire clé » des Etats-Unis.