Dans un communiqué, l’armée israélienne, initialement déniant toute implication, a admis avoir ouvert le feu lors d’un incident survenu le 29 février dans la bande de Gaza, où un convoi humanitaire a été pris d’assaut par une foule désespérée. L’armée affirme avoir tiré sur des individus suspects qui s’approchaient de ses soldats et représentaient une menace, mais il est important de souligner que ces personnes étaient principalement des civils affamés, et non des pilleurs.
Un premier examen de l’incident révèle que les soldats israéliens ont « tiré précisément sur plusieurs suspects », selon l’armée. Cependant, il est essentiel de questionner la méthode utilisée pour identifier ces suspects dans une foule de civils affamés.
Le Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) a exprimé sa « profonde préoccupation » après que près de 120 Palestiniens ont perdu la vie dans une attaque israélienne contre des civils attendant de recevoir une aide humanitaire au sud-ouest de la ville Gaza
Un témoin a rapporté à l’AFP que les violences ont éclaté lorsque des milliers de personnes en quête de nourriture se sont rassemblées dans l’ouest de Gaza-ville. Au passage du convoi d’aide, la foule a pris d’assaut les camions et les soldats israéliens présents ont ouvert le feu car les gens s’approchaient trop près des chars.
Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, avait initialement nié toute implication de l’armée dans l’incident, affirmant que leur rôle était de protéger le convoi pour lui permettre d’atteindre le nord de la bande de Gaza, où l’ONU craint une famine imminente après cinq mois de conflit entre Israël et le Hamas.
Cependant, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement palestinien, 120 personnes ont été tuées, lors de l’incident du 29 février 2024. Les circonstances exactes de cet incident restent floues, mais il a suscité une vague d’indignation internationale.
L’armée israélienne affirme que le convoi, attaqué vers 4h30 sur la route côtière dans l’ouest de la ville de Gaza, a été « pillé » par « une foule d’environ 12.000 Gazaouis ». Cependant, il est crucial de rappeler que ces personnes étaient des civils désespérés, et non des pilleurs.
Le Hamas a rejeté les résultats de l’enquête de l’armée israélienne sur le massacre du rond-point de Nabulsi, qui a tué environ 120 Palestiniens qui attendaient de recevoir de l’aide. Il a qualifié l’enquête de trompeuse et a accusé l’armée israélienne d’avoir délibérément ciblé des civils avec l’intention de les tuer :
« des Palestiniens ont été soumis à des tirs directs sur les parties supérieures du corps avec l’intention de les tuer immédiatement, ce qui ressort clairement de l’inspection des corps des martyrs, en plus de d’autres preuves qui confirment qu’ils ont été délibérément exposés aux tirs des soldats et des chars.«
Le groupe a également condamné l’entité sioniste pour sa criminalité et son nazisme, affirmant que les massacres et les violations resteront une malédiction jusqu’à ce que les responsables soient traduits en justice pour leurs crimes contre le peuple palestinien.
BREAKING: HAMAS OFFICIAL STATEMENT
“We reject the results of the sham and misleading investigation presented by the criminal Zionist occupation army today regarding the Nabulsi Roundabout massacre last week, which claimed the lives of about 120 Palestinians who were waiting to… pic.twitter.com/FdsgId1EnT
— Sulaiman Ahmed (@ShaykhSulaiman) March 8, 2024
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