Imaginez-vous plongé dans le Japon de l’ère Meiji, une époque où le pays était en proie à des bouleversements politiques et sociaux majeurs, tandis que l’influence occidentale menaçait de balayer la tradition millénaire des samouraïs. C’est dans ce contexte chaotique que Jules Brunet, un officier de l’armée française, a été dépêché au Japon en 1867 en tant que membre de la mission militaire française. L’objectif de cette mission était de moderniser l’armée impériale japonaise, mais le destin de Brunet allait prendre un tournant inattendu et dramatique.
L’année 1868 marque le début de la guerre de Boshin, un conflit féroce et complexe entre les partisans du shogunat Tokugawa, qui dirigeaient le Japon depuis des siècles, et les forces impériales, qui cherchaient à restaurer le pouvoir de l’empereur. Au milieu de cette tourmente, Jules Brunet fait un choix audacieux et courageux en décidant de se ranger du côté des samouraïs pro-impériaux, qui s’opposaient au gouvernement en place.