Dans une scène qualifiée d’intolérable, une septuagénaire et sa petite-fille de 7 ans ont été les victimes d’une agression d’une extrême violence à Bordeaux. Le préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde a relayé cette information sur Twitter, confirmant l’arrestation d’un suspect placé en garde à vue.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un homme pénètre brutalement dans un bâtiment en plein jour pour en extraire de force une femme âgée et une enfant, les projetant violemment au sol sur le trottoir. Les images suggèrent fortement un acte de kidnapping, mais l’intervention d’un chien de la maisonnée semble avoir fait fuir l’agresseur. Selon un communiqué du procureur de Bordeaux ce mardi matin « La dame a déclaré avoir été violentée par un homme qui aurait tenté d’enlever la fillette… Les aboiements du chien du foyer auraient fait fuir le mis en cause ».
Grâce aux enregistrements vidéo et aux témoignages, les forces de l’ordre ont pu procéder rapidement à l’arrestation et à la mise en garde à vue du suspect défavorablement connu des services de police avec 15 condamnations inscrites à son casier judiciaire. Selon les informations fournies par les sources policières, le suspect est né en France, plus précisément à Bordeaux, en juillet 1993.
🔴 Agression à #Bordeaux : les élus réagissent
👉Les réactions politiques se sont multipliées après l’#agression d’une septuagénaire et de sa petite-fille devant chez elles. pic.twitter.com/LCM0kKGIL4
— Le Figaro Live (@Figaro_Live) June 20, 2023
Les faits se sont déroulés en fin d’après-midi au domicile de la septuagénaire de 73 ans, en présence de sa petite-fille dans l’avenue « cours de La Martinique ». Bien que la septuagénaire ait été hospitalisée, son pronostic vital n’est pas engagé.
Selon un responsable régional du syndicat policier Alliance, il y a eu une augmentation de plus de 12 % des actes de violence et de criminalité depuis la levée des restrictions liées au Covid dans la ville. Cette hausse de la criminalité a mis les services de police de Bordeaux sous pression, malgré les renforts, en raison notamment des départs à la retraite.
Quant à la famille de la septuagénaire et de sa petite fille, elle a exprimé son indignation face à la récupération politique de l’événement, notamment en réaction à l’extrême droite. Ils ont également déploré l’utilisation des images par les médias sans le consentement des victimes, selon un communiqué transmis mardi à l’AFP par leur avocate, Me Nadège Pain.
Le Média en 4-4-2.