Pierre-Guillaume Mercadal, très ému, a exprimé sa détresse face à la situation. « Je ne sais pas si vous réalisez ce que c’est d’aller nourrir des animaux en attendant qu’on les euthanasie », a-t-il déclaré. Il a également exprimé ses doutes quant à l’origine de la maladie, suggérant qu’il pourrait s’agir d’un acte de malveillance. Pierre-Guillaume est en effet au cœur d’un conflit avec le maire de son village, Christian Eurgal.
La maladie d’Aujeszky n’a pas été signalée dans le département de Pierre-Guillaume depuis plus de dix ans. L’éleveur trouve donc étrange que ses animaux soient soudainement touchés. Il a émis l’hypothèse qu’un animal mort ou un morceau d’animal atteint de la maladie a été jeté par-dessus la clôture de son élevage.
Pierre-Guillaume a également souligné le timing de cette affaire, notant qu’il devait commencer à transformer sa production en charcuterie pour la vendre à partir d’avril. Il a exprimé ses inquiétudes quant à l’indemnisation, qui selon lui sera faible. L’éleveur a appelé au calme et a déclaré qu’il réfléchissait à la suite à donner à cette affaire.
Il y a quelques semaines, notre journaliste Kate s’était entretenue avec Pierre Guillaume Mercadal pour découvrir les coulisses de son parcours professionnel, de sa reconversion à son engagement dans les luttes agricoles.
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