Pierre-Guillaume aborde avec franchise les enjeux du monde paysan, soulignant son combat contre l’utilisation nocive de produits comme le glyphosate. Il reconnaît également les défis auxquels sont confrontés les éleveurs intensifs et les agriculteurs conventionnels, certains désireux de changer leurs pratiques mais freinés par des contraintes économiques et structurelles.
La volonté de transition vers des pratiques plus durables est présente, mais le manque de moyens reste un obstacle majeur. La taxation du GNR (Gazole Non Routier) a notamment suscité des réactions, accentuant les pressions financières sur les exploitants déjà engagés dans des démarches alternatives.
La question foncière se pose également, avec l’accès au terrain devenant un défi pour les nouveaux agriculteurs. Pierre-Guillaume souligne les conséquences de l’endettement sur plusieurs générations, rendant difficile toute rupture avec les pratiques conventionnelles.
Malgré les défis, l’émergence d’une sensibilité environnementale chez certains acteurs du monde agricole offre des perspectives de changement. Toutefois, la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement nécessite des soutiens concrets, tant au niveau gouvernemental que financier.
Kate s’était entretenue avec Pierre-Guillaume qui avait partagé ses réflexions sur les défis auxquels les agriculteurs font face en France en 2024, tout en abordant les questions liées à la souveraineté alimentaire.
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