Des échanges de SMS entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, le PDG de Pfizer, ont fait surface lors des négociations du troisième contrat d’achat de vaccins contre la COVID-19 en 2021. Ce contrat colossal de 1,8 milliard de doses pour 35 milliards d’euros a suscité un vif débat alors que des demandes répétées d’accès à ces messages sont restées sans réponse.
Suite à cette affaire, des actions en justice ont été entreprises. Frédéric Baldan, citoyen belge et lobbyiste, a déposé une plainte pénale contre la présidente de la Commission pour corruption, usurpation de fonctions et destruction de documents publics, mettant en lumière les tensions grandissantes autour du « SMS Gate ».
Lors d’une conférence de presse à l’initiative de Michèle Rivasi, eurodéputée et malheureusement décédée depuis, Frédéric Baldan a exposé sa démarche et exprimé son incompréhension face à la suspension soudaine de son entreprise du registre de transparence européen. Cette suspension soulève des questions sur d’éventuelles mesures de rétorsion.
La pression des lobbys, loin d’être combattue dans les institutions européennes, s’affiche au grand jour. Pfizer, dont les cinq lobbyistes ont dépensé en 2021 entre 1,2 et 1,5 million d’euros de ce qu’il faut bien appeler des pots-de-vin, garde toute sa place dans ce registre. La corruption ne se cache pas.
Pas encore de commentaire sur "Frédéric Baldan, le citoyen qui a porté plainte contre Ursula von der Leyen dans l’affaire du #SMSGate, fait l’objet de représailles"