Protocole Raoult et hydroxychloroquine : Analyse critique de Jules Seyes sur la gestion de la pandémie

Jules Seyes plonge dans la polémique autour de l'hydroxychloroquine (HCQ) et de la gestion de la pandémie de COVID-19. La polémique, initiée par une étude suggérant que l'HCQ aurait causé 17 000 décès, met en lumière les débats entourant le Professeur Raoult et son protocole de traitement. Jules Seyes souligne les anomalies et les décisions controversées depuis le début de la pandémie, remettant en question la gestion des autorités de santé et la communication officielle.

mise à jour le 04/02/24

Jules Seyes expose les anomalies et controverses entourant la gestion de la pandémie de COVID-19.

La récente étude lancée par une certain nombres d’auteur l’affirme : L’HCQ aurait tué 17000 personnes. Scandale sanitaire sans nom puisque les autorités de santé n’ont toujours pas fait appréhender le professeur Raoult coupable de tous ces morts.

En face, les opposants affirment que l’étude est frauduleuse :

N’étant pas scientifique je ne saurais faire le tri dans les études, mais par contre, j’ai une certaine expérience dans l’audit interne et dans les procès d’intention. Alors bien évidement, la thèse sera orientée, mais prenez le temps de l’analyser tout de même un instant pour y réfléchir.

Rappelons les faits. En fin 2019 des symptômes d’une maladie « nouvelle » apparaissent en Chine. En décembre 2019 puis en Janvier 2020, les autorités semblent la minimiser, mais le trente Janvier l’OMS déclare une urgence de santé publique internationale. Rien ne réussira à endiguer l’expansion mondiale de la maladie.

Et là débutent les anomalies :

  • L’avion envoyé porter de l’aide à Wuhan sans tester l’équipage au retour
  • Les affichettes dans les aéroports, le virus a sûrement été endigué
  • Le décret Rivotril

Il semble que les autorités, soit prises de panique, aient arrêté de réfléchir, soit laissent délibérément le virus se propager. Les faits, les données, les chiffres et les enseignements tirés de l’expérience de la grippe H1N1 sont délibérément ignorés, comme si le papier sur lequel ils étaient consignés était devenu soudainement radioactif.

Dans ce contexte, en mars 2020, les autorités recommandent l’utilisation du Doliprane. À cette époque, la Haute Autorité de Santé (HAS) émet la réponse rapide n°7, affirmant qu’il n’existe pas, jusqu’à présent, de traitement médicamenteux spécifique du COVID-19 avec un niveau de preuve suffisant pour être recommandé en ambulatoire, en dehors d’essais cliniques en cours. La communication officielle donne l’impression que les médecins de famille sont limités dans leurs actions et surtout ne doivent pas prescrire d’antibiotiques.

Dans ce contexte où le traitement médical semble être restreint principalement à l’hôpital, avec une focalisation sur la gestion des complications chez des patients déjà affaiblis, le professeur Raoult annonce le 25 février 2020 un protocole visant à traiter la COVID-19 chez des patients en phase précoce. Ceci va à l’encontre des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 30 avril 2020.

: des décrets publics sont diffusés dans tous les médias, proclamant soi-disant l’interdiction de l’hydroxychloroquine (HCQ), soudainement réputée dangereuse (bien que les restrictions réelles soient moins sévères). Des attaques nombreuses sont lancées contre la qualité scientifique de l’étude. En conséquence, l’utilisation officielle des traitements à base d’hydroxychloroquine demeure limitée.

La presse choisit son camp et mène une campagne intense.

La grippe H1N1 avait été largement enrayée par près d’un million de consultations assurées par les médecins généralistes mobilisés. Personne ne le rappellera. Avec la COVID, cette mobilisation n’aura pas lieu. La communication gouvernementale semble l’avoir évitée.

Or, en 2023, le Professeur Raoult publiera une base de données visant à démontrer, selon lui, l’efficacité de son protocole à l’IHU. En opposition, une étude controversée émergera, alléguant que le protocole de Raoult aurait provoqué des décès. Les familles des victimes sont recherchées, mais il est difficile de les identifier. Il est soulevé que les décisions prises en 2020 pourraient potentiellement être considérées comme de la non-assistance à personne en danger. Il devient évident que la validation du protocole est un enjeu crucial, impliquant des réputations et possiblement des responsabilités pénales.

Il est curieux de constater que nos autorités, initialement réticentes envers un protocole basé sur une molécule utilisée depuis longtemps, se montrent bien plus favorables envers de nouveaux produits tels que le Remdesivir. Se pose-t-il là encore une question d’intentions cachées ? Les commandes affluent pour ce produit coûteux, malgré des démonstrations ultérieures de son inefficacité. Un milliard investi, alors que l’hydroxychloroquine (HCQ), censée apporter des preuves solides de sa valeur scientifique, était scrutée de manière plus critique ? L’accusation de deux poids deux mesures semble alors légitime.

Pour quelles raisons agit-on ainsi ? Est-ce au nom de la science, comme on nous l’a assuré ? Ou bien est-ce parce que certains décideurs sont influencés financièrement ? Ou peut-être parce que nos dirigeants privilégient « l’innovation » au détriment de l’utilisation de molécules existantes ? Les autorités de santé devraient idéalement être impartiales, guidées uniquement par l’intérêt des patients et la rigueur scientifique. Cependant, face à tant d’incohérences, la confiance du public s’amenuise.

Peut-être y a-t-il là aussi une piste à creuser. Les médicaments tels que l’hydroxychloroquine (HCQ) et l’ivermectine ne sont plus soumis à des brevets, mais le repositionnement de ces anciennes molécules peut avoir des conséquences significatives. L’industrie pharmaceutique pourrait hésiter à financer des études pour des produits qui ne sont pas perçus comme rentables, laissant ainsi la nécessité d’un financement gouvernemental. Un « succès » de ces traitements contre la COVID aurait pu encourager l’opinion publique à soutenir cette stratégie, potentiellement réduisant ainsi les parts de marché de l’industrie médicale.

De plus, cette approche aurait nécessité que les États allouent des budgets importants pour financer les études et le matériel requis. C’est précisément cette stratégie qui avait suscité des oppositions envers le Professeur Raoult dans certains milieux bien avant la survenue de la crise de la COVID-19.

Un autre aspect à considérer est que la validation d’une solution médicale telle que le protocole Raoult remettrait en question les autorisations des vaccins. Ces derniers ont été autorisés uniquement sous des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelles, avec la condition qu’aucune alternative n’existe. La réhabilitation ultérieure du protocole Raoult, ou de l’ivermectine, entraînerait donc une remise en cause des conditions d’attribution des autorisations pour les vaccins.

Oserions-nous penser qu’une fois de plus, des conflits d’intérêts sont passés avant le bien de la population ?

Ces enjeux soulignent que le débat ne se limite plus depuis longtemps à une simple discussion d’experts, mais qu’il constitue le facteur clé dans la définition de la forme que prendra la médecine financée par la sécurité sociale pour les décennies à venir.

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