S’ils sont devenus habituels en cette période de pandémie pour détecter la présence du Covid-19, les tests par prélèvement nasopharyngé « ne sont pas sans risque », a souhaité rappeler l’Académie de médecine ce jeudi, faisant état de cas où « de graves complications » ont été observées.
Effectués dans des conditions inadaptées: des conséquences sérieuses
Ces prélèvements réalisés à l’aide d’un écouvillon inséré dans le nez, nécessaires dans le cas d’un test PCR comme d’un test antigénique, sont « parfois effectués dans des conditions inadaptée s», déplore l’institution médicale dans un communiqué.
Avec quelquefois des conséquences sérieuses pour la santé des patients. L’Académie de médecine cite des articles scientifiques dans lesquels sont décrites des « brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite ». En octobre dernier notamment, la revue médicale JAMA rapportait un cas, heureusement très rare, d’une Américaine dont la paroi du cerveau avait été percée lors d’un test PCR
Attention aussi aux autotests
Si ce type de prélèvements est déjà réservé aux professionnels de santé qualifiés, l’Académie de médecine rappelle ce principe dans son communiqué. A quelques jours de l’arrivée en pharmacie des autotests – par prélèvement nasal, soit moins profond qu’un prélèvement nasopharyngé —, l’institution scientifique souligne également que l’information du public sur les limites de ce type de tests est essentielle.