
À tout seigneur tout honneur : le coronavirus. Il s’essouffle. Santé publique France classe ses variants en « préoccupants » ou « à suivre ». Sans plus. La grippe — dont on salue le retour — le remplace avantageusement. Attention tout de même au rhume. Certes, il ne présente aucun risque. Mais les médicaments pour le soigner sont de vrais dangers. Ils peuvent causer des infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux… Si vous vous soignez de votre rhume, attendez-vous donc au pire ! Heureusement il y a pénurie de médicaments. Voilà de quoi être rassuré.
La France est devenue le pays de l’insécurité permanente. Même à la campagne, nous ne sommes pas à l’abri. Après les attaques au couteau à Crépol, Annecy, Arras, Paris, que faire face à la délinquance de masse ? Ce n’est pas tant l’insécurité que craignent les autorités que la récupération par des mouvements d’extrême droite. La solution est très simple : interdire les manifestations. Nous pourrions une fois encore être rassurés, mais le président nous a prévenus : « Nous devons vivre dans une société de vigilance », « Jamais dans un État de droit il ne sera possible d’avoir un système où le risque terroriste est éradiqué totalement ». Conclusion : la peur, c’est comme le coronavirus, il faut vivre avec.
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