Les recycleurs de cadavres : comment la propagande ukrainienne instrumentalise la mort pour manipuler l’opinion publique

Trop, c'est trop. Le récent attentat à Moscou a permis à ceux qui, en Occident, sont prêts à recycler la propagande ukrainienne, de faire une fois de plus leur sale travail. De nouveau, ils instrumentalisent la mort d'innocents pour accabler le pouvoir russe et nous vendre les théories les plus farfelues.

mise à jour le 26/03/24

Découvrez comment la guerre en Ukraine est influencée par les réseaux sociaux et les médias. Manipulation et propagande sont au rendez-vous…

Comprenons-nous bien, toute guerre a ses généraux de troquets qui, le nez dans leur verre, en se prétendant innocents vivent la terreur par procuration. Durant le second conflit mondial, les familles plantaient les drapeaux sur la carte et vivaient les batailles entre rationnement et bombardements. Sans importance pourrait-on dire, certes l’opinion publique US ou anglaise couvrait de sa faveur tel ou tel général, mais les choix demeuraient globalement fixés par les politiques et les militaires pour vaincre au plus vite et au plus rationnel.

Aujourd’hui, dans notre monde hyperconnecté, la guerre d’Ukraine a des conséquences sur les opérations. On ne tue plus pour vaincre l’adversaire, mais pour arracher l’approbation des plateaux de télé en Occident. De facto, le tweetos, le rédacteur d’agora vox (Oui, toi Sylvain Rakotoarison, par exemple), le commentateur de seconde zone sur le forum de France info, ou autre, le pro-ukr de salon sans conscience de son crime : vous influencez la stratégie bandériste.

Incapables que vous êtes de comprendre que ces gens vous fournissent les atrocités dont vous vous régaler pour attaquer les Russes. Ainsi, les attentats n’ont pas plus tôt eu lieu à Moscou que déjà vous rivalisez d’articles et de tweets pour nous dire : Cela démontre que le pouvoir de Moscou est faible. C’est la preuve que Poutine commet des attentats sous faux drapeaux.

Alors, brisons là un instant le raisonnement pour prendre le temps d’écarter ces billevesées :

Le pouvoir russe est en guerre avec les Kieviens et ces derniers ont toujours proclamé leur volonté de faire souffrir les Russes. Cette politique se poursuit avec constance depuis le bombardement des jardins d’enfants dans le Donbass en 2014. Elle est passée par l’utilisation des obus, pourtant manquants pour bombarder Donetsk. Puis les attaques contre le pont de Crimée, objectif civil, car le gros de la logistique russe passe par les chemins de fers entre Tokmak et Melitopol.
Partout cette volonté de faire souffrir le russe honni par les bandéristes, par haine, ou pour l’expulser et récupérer ses biens ? Impossible de répondre, mais vous remarquerez que si Zelensky parle toujours de territoires, jamais il ne mentionne les populations, apparemment sans importance à ses yeux ou à ceux de ses commanditaires.

Autre explication, il s’agirait de montrer l’incapacité du gouvernement russe à protéger ses populations afin de déclencher une réaction hostile dans le pays. Les attaques contre Belgorod relèvent certainement de cette stratégie, faute d’avoir réussi à frapper efficacement Rostov sur le Don. Seulement, dommage messieurs, l’intention terroriste est visible !

Et bien sûr, vous marchez dans la combine. Réalisez-vous seulement que le pouvoir bandériste, s’il se fait bien sur plaisir, tue aussi pour vous ?

Si les troupes kieviennes ont lutté dans la zone urbaine de Marioupol et ainsi causé sa destruction en contraignants les russes à une progression méthodique dans la cité, c’était pour vous : Les recycleurs de cadavres, trop ignorants de la chose militaire pour savoir qu’une ville ne se prend pas sans la réduire en cendre, comme autrefois un château-fort se prenant en rompant les murs. Sauf que les murs d’une ville sont deux des immeubles dont chacun doit être réduit en miettes pour avancer !

Face à une opinion publique intelligente et informée, les hommes d’Azov auraient réfléchi avant de tirer avantage de la position, mais ils vous ont testé. Ils ont occupé la maternité de Marioupol, puis vous ont montré les images du bombardement normal au moment où vous transformez un hôpital en poste militaire. Vous n’avez pas marché, vous avez couru et rivalisé de condamnation de la barbarie russe. Mais bien sûr, les médias vous ont-ils informés ? Non et pour vous, il était plus confortable d’éviter de poser des questions.

Vladimir Poutine l’a dit, inutile de publier des preuves tant vous vous empressez de qualifier celle-ci de propagande russe. Ainsi, vous vous privez d’un accès à la réalité et vous gobez les plus grosses manipulations. Vous avez vous-même créé les conditions de l’abus qui vous exploite ! Ainsi lorsqu’une folle d’Ukraine va parler d’une politique de viol systématique vous allez embrayer et condamner à qui mieux mieux. Dommage, madame Denisova finira avouer avoir inventé devant la Rada. Après tout, aurait-elle dû se l’interdire ? Les médias ont tout gobé, appât et hameçon, sans même demander à rencontrer les soi-disant victimes.

Vous aviez votre cause, il suffisait de renforcer votre préjugé et vous étiez content. Et encore, inventer des crimes inexistants est mineur par comparaison avec la population de Marioupol privée de logements pour vous complaire.

Un passif de mensonges, tout comme Butcha, mère de tous les crimes, mais dont aucun ne se demande pourquoi en dehors d’enquêtes journalistiques rien n’a avancé. Peut-être car les enquêtes sérieuses n’ont pas livré les conclusions attendues ! La France a envoyé un laboratoire mobile et une équipe, avez-vous vu le rapport ?

Non, bien sûr (Donc, il ne correspondait pas aux attentes !) et il est lassant de pointer sans cesse ces lacunes. Il est probable que les bataillons ukrainiens ont en réalité procédé à des exécutions pour vous engager dans la cause. Bravo, vous avez marché et vous, les défenseurs du bien et de la morale êtes responsables de la mort de ces gens exécutés pour avoir vos armes et notre argent.

Mais évidement, si vous payez avec nos fonds, il vous fallait des victoires et celles-ci se sont faites rares. Sur vingt-quatre mois de guerre, l’Ukraine a eu seulement l’initiative à deux occasions : Au moment de l’offensive de Karkiv/Kerson où pour vous satisfaire les troupes ont été envoyées à la boucherie sous le feu de l’artillerie russe. Puis, bis répétitas, durant l’offensive de Robotnye.

Alors, comme il n’était pas possible d’avancer, il importait de ne pas reculer. Le général 200 (indicatif pour les morts) a convaincu Zelensky que Barkhmout pouvait être tenue. On a vu le résultat, jusqu’à la pantalonnade du cheval de Troie à l’envers et la promesse de reprendre la ville en trois semaines. Dire que vous y avez cru, pour trop d’entre vous. Combien de vies sacrifiées pour donner un semblant d’existence à votre rêve chimérique.

Est-ce tout ? Non, il y eut le désastre de Robotnye, ou pour vous faire tressaillir les gladiateurs ont été jetés dans l’arène. Inutile, mais vous y avez cru et les kieviens ont dissimulé la faillite avec les assauts de Krinky, bien utiles pour cacher de nouvelles défaites.

Quatre brigades d’infanterie de marine, des hommes de valeurs, envoyés dans des conditions rocambolesques pour simplement vous faire croire que oui, l’armée avançait. Quatre brigades, étrillées, sans le moindre résultat militaire. Bravo depuis le désastre de Varus, il n’a pas existé de combat plus inutile ! C’est beau comme du Custer, mais en attendant quel est le bilan au bout de deux ans de guerre ? Les russes ont abandonné leurs pointes, le conflit s’est enlisé. Certes, mais au prix d’un taux d’échanges des pertes désastreux (Certains pro Ukraine ignorent même le concept) et la guerre tourne au génocide pour le peuple ukrainien envoyé dans des offensives inutiles pour vous complaire.

Non, l’armée russe n’est pas affaiblie, elle remplace sans peine ses hommes et augmente le volume de ses formations. La réélection de Vladimir Poutine démontre sa popularité intacte. Les pays du reste du monde regarde l’occident s’effondrer dans la bassesse. Face à une telle situation, la raison commanderait de prendre les pertes et de signer la paix, mais impossible pour vous de l’entendre. Vous vous êtes trop engagés. Alors on promet encore aux kieviens et surtout, on leur laisse la bride sur le cou.

Au plan militaire, tout est perdu. Remonter l’armée ukrainienne pour la transformer en une force capable d’offensive relèverait du miracle. Le faire plus vite que les Russes n’augmentent leurs effectifs élèvent du doux délire. Shoigu annonçait vouloir créer deux nouvelles armées combinées. Quel sera leur effet au moment où elles entreront en lice au côté des forces précédentes ? Facile à prévoir avec un minimum d’honnêteté intellectuelle !

Mais non, si les bandéristes sont mauvais soldats, ils sont de bons terroristes. Alors, ET retourne maison. Bien sûr l’enquête sur l’attentat au Crocus center de Moscou est déjà en cours, mais sérieusement pouvons-nous douter de sa conclusion ? Les médias nous ont abreuvé aux premières heures de la théorie du faux drapeau monté par les services russes. Dommage, les ambassades US et UK avaient averties leurs ressortissants plusieurs jours plus tôt. Encore une manipulation qui ne résiste pas aux faits.

Alors, on glose sur L’EI revenue d’entre les morts pour se venger des Russes. L’attentat démontrerait l’incapacité de la Russie à protéger son peuple. Hélas, les terroristes ont survécu et ce sont enfuis, exit l’EI, ou celle-ci a changé de mode opératoire…

Reste, les suspects habituels et le mobile évident : Un message au peuple russe pour l’inviter à rompre son unité et cesser la guerre. Stupide, deux ans de combats ont démontré que cela n’arriverait pas. Mais en attendant, la boucherie fournit leur dose aux recycleurs de cadavres dans leur alliance morbide entre bandéristes et crétins racistes chez nous.

Alors, maintenant, l’heure sonne de mettre les points sur les I et les barres aux T. Vous avez causé 500 000 morts et le gouvernement a raison : les fake news sont la maladie de notre temps. Les fake news tuent. Comme premiers fournisseurs, ils peuvent évoquer le thème en experts.

Mais cela ne fonctionnerait pas sans tous les petits collabos du pro-ukrainisme, tout comme la covid n’eut pas fonctionné sans les covidistes. Les deux combats se recoupent, car le choix de sa position relève du caractère et de l’esprit critique.

Seulement, maintenant, il va falloir exiger ce Nuremberg, pas seulement pour les donneurs d’ordres, les journalistes, mais aussi pour vous coupables de ces massacres par votre faiblesse de caractère ! Il le faudra vite avant que les fils et filles de France ne meurent pour vos lubies, eux méritent de vivre.

Pas vous, les recycleurs de cadavres !

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