Trois otages israéliens brandissant un drapeau et appelant à l’aide ont été tués par l’armée israélienne

L’embarras est de taille et l’armée israélienne a évidemment exprimé ses plus profonds regrets face à cette erreur, soulignant son intention de mener une enquête transparente pour comprendre les circonstances exactes de cet incident. Selon les premières information, les otages tués par des soldats israéliens ont brandi un drapeau blanc et parlé en hébreu pour appeler à l’aide. Ils seront finalement abattus.

Lors de leur apparition, l’un des soldats les a repérés. Ils ne portaient pas de t-shirts et tenaient des bâtons avec des tissus blancs. Se sentant menacé, le soldat a ouvert le feu, entraînant la mort de deux otages, selon un responsable militaire qui s’est exprimé devant des journalistes. Il a précisé que le troisième otage a été blessé immédiatement et s’est précipité dans le bâtiment. Les soldats ont ensuite rapporté avoir entendu un appel à l’aide en hébreu. Le responsable militaire a souligné que cet incident était contraire à leurs règles d’engagement.

Trois otages tués «par erreur» par ses soldats dans la bande de Gaza. Ça donne une bonne idée des "règles" d'engagement de l'armée israélienne.
Pour les otages, pour les civils Palestiniens #CessezLeFeu !#Gaza #Tsahal #Otages

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— Allan BARTE (@AllanBARTE) December 16, 2023

Ces décès ont conduit à des manifestations et à des appels en faveur d’un cessez-le-feu. Les familles des victimes prévoient de s’exprimer publiquement pour dire leur douleur et demander justice.

Actuellement, les opérations militaires israéliennes en cours dans la bande de Gaza ont occasionné 18 800 décès depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi les Palestiniens décédés, majoritairement lors de frappes aériennes, 75 % sont des enfants (8 000) et des femmes (6 200). Selon certaines sources, le nombre de personnes portées disparues s’élève à 7 500 au 70e jour du conflit avec Israël.