Le site Public Sénat a relayé les interventions de représentants du personnel hospitalier, qui décrivent une situation catastrophique. En particulier la gestion à but lucratif par des non-médecins culminant symboliquement avec la goutte d’eau : l’utilisation de comédiens par la direction de l’hôpital de Brive, pour jouer le rôle de malades et tester la qualité de l’accueil. Des appels de vrais malades ont été négligés à cause de cet épisode.
François Gauthiez, le directeur de l’hôpital de Brive, pour en améliorer le fonctionnement (et le rendement) a engagé deux acteurs en décembre dernier, pour jouer les patients mystères et tester les soignants en plein pic Covid. Le personnel alerté par l’attitude incohérente d’un « patient mystère » a même appelé police secours pour savoir s’il n’était pas recherché. Des services ont été mobilisés pour « un patient qui n’en était pas un » au détriment des vrais malades qui attendaient.
Un cardiologue nous raconte ce foutage de gueule
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Un mois après où en est l’hôpital de Brive ? Réponse : absentéisme + 50 %
L’hôpital de Brive accueille « 90 % des patients Covid de la Corrèze », ce qui ne faisait, au 5 janvier, que 35 hospitalisations dont 6 en réanimation. Avec 650 lits d’hospitalisation complète occupés à 82 %, il y a la place. Certes, mais… il manque 43 aides-soignantes et 51 infirmières. Le taux d’absentéisme est en hausse de 50 %. En plus du Covid, les soignants doivent faire face aux grippes et bronchiolites. Omicron, majoritaire en France, cause moins d’hospitalisations. Oui, mais gare à Deltacron ! Il va débarquer de Chypre et avec lui on pourrait craindre le pire, selon les médias !
Un site spécialisé dans les mots croisés vous propose des synonymes de « pagaille organisée ». Les voici : anarchie, canaille, management, hiérarchisation, OCDE, OMS, secte, fouillis, stratégie… Vous avez le choix !
Le Média en 4-4-2.