L’ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro, refusait catégoriquement de signer le traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la pandémie, un traité qui donne les pleins pouvoirs à l’OMS afin de déclarer des pandémies et de décider quel protocole doit être suivi, quelles que soient les constitutions des pays. De son côté, le président Macron avait signé des deux mains et livre la santé des Français à l’OMS dont Bill Gates est l’un des principaux propriétaires. La Fondation Bill et Melinda Gates et Gavi qu’elle possède ont donné 1183 millions de dollars à l’OMS en 2020-2021, soit 18,75 % du financement de l’OMS — plus que les États-Unis (15,15 %). L’OMS n’a donc rien à refuser à Bill Gates.
Ce projet d’accord contraignant a été diffusé par l’OMS le 12 avril 2022. Dans son dernier paragraphe, il est stipulé que si un pays n’obéit pas aux injonctions de l’OMS, il a « 12 mois suivant l’entrée en vigueur du présent Règlement ou des amendements qui y sont apportés à l’égard de cet État Partie » pour le faire. Or ce texte que Macron appelle de ses vœux (ainsi que Bill Gates, mais est-il nécessaire de le préciser ?) sera contraignant. Il manque une chose dans ce gloubiboulga hypocrite : par quels moyens cette contrainte va-t-elle être imposée aux populations ?
Pour donner les pleins pouvoirs à l’OMS, Macron avait demandé aux États membres de se soumettre juridiquement. « Enfin, comme toute organisation internationale, l’OMS doit garantir l’implication active de ses États membres, notamment en temps de crise. C’est pourquoi la France soutient la mise en place d’une Commission permanente du Conseil exécutif de l’OMS sur les urgences sanitaires […] Pour permettre à l’ensemble de ces réformes d’être ancrées dans le droit, pour l’avenir, je suis favorable à l’adoption, sous l’égide de l’OMS, d’un accord international juridiquement contraignant. Celui-ci devra être accompagné par la révision du Règlement sanitaire international, afin d’adapter celui-ci aux évolutions des risques sanitaires et nous assurer de sa mise en œuvre. »
La variole du singe. Elle ne cause guère de dégâts sur la santé, mais peu importe l’absence de malade, puisque seuls les « cas » sont médiatisés. L’OMS s’attend à une augmentation des cas à mesure que la surveillance sanitaire se renforcera — autrement dit plus on teste, plus il y aura de « cas ». L’agence onusienne recommande l’isolement des cas et le traçage de leurs contacts. Et on est reparti pour un tour !