Santé

Suspendus, mais pas oubliés : trois ans après, des personnels toujours en attente de réintégration

Deux ans après avoir été personnel suspendu dans le milieu culturel et touristique, Nicolas Bouvier revient sur le sort des personnes toujours suspendues suite à la période Covid et au pass vaccinal. Avec trois invités, Jérôme Gilbert, Cyril et Denis Agret, il aborde les difficultés rencontrées par ces personnes et les moyens juridiques existants pour sortir de cette situation.

mise à jour le 16/04/24

Des soignants toujours suspendus suite à la période covid et au pass vaccinal, en attente de réintégration et de justice.

L’émission est l’occasion de rappeler que de nombreux personnels sont encore suspendus et oubliés, malgré les promesses de réintégration. Elle vise également à sensibiliser le public aux enjeux de la liberté vaccinale et à la nécessité de rétablir la vérité sur les effets secondaires des vaccins.

Jérôme Gilbert, électricien et agent SSIAP (service de sécurité incendie et d’assistance à personnes) dans un hôpital, a refusé de se soumettre au pass sanitaire et a été suspendu le 15 septembre 2021. Sans indemnité ni salaire pendant plusieurs mois, il a finalement retrouvé un emploi dans la fonction publique en avril 2022, mais a dû quitter ce poste en avril 2024. Il a demandé une disponibilité à l’hôpital pour ne pas réintégrer le milieu hospitalier.

Cyril, responsable infrastructure informatique à la Réunion, a également été suspendu le 15 septembre 2021 pour avoir refusé de se faire vacciner. Il a pu retrouver du travail dans le privé en décembre 2021, mais a été confronté à des difficultés juridiques pour contester sa suspension. Il a fait un recours groupé et individuel, mais a été débouté à plusieurs reprises. Il attend toujours un retour sur le fond de son dossier.

Denis Agret, médecin urgentiste, a été salarié dans une commune en tant que médecin généraliste. Il a été contraint de quitter son poste après avoir été attaqué par le Conseil de l’Ordre et la justice française. Il a été privé de son emploi en janvier 2021 et a touché le chômage jusqu’en mai 2023. Il doit faire face à plus de 43 000 € de frais d’avocat et a lancé une campagne de dons pour défendre ses droits et ceux des autres.

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