Note de la rédaction : Bien que notre rédaction perçoive CNews comme étant très orientée et pro-sioniste, notamment avec Éric Zemmour en tête d’affiche, nous ne nous réjouissons pas des obligations imposées par l’ARCOM. CNews demeure, quoi qu’on en dise, une chaîne de télévision privée. Si de telles restrictions peuvent être appliquées à CNews, elles pourraient également s’étendre ultérieurement aux sites internet, obligeant chacun à se plier au désidérata de l’ARCOM.
La liberté d’expression en France est actuellement en grand danger, alors que de nouvelles mesures de surveillance et de contrôle médiatique suscitent l’inquiétude. Cette situation, loin d’être nouvelle, témoigne d’un processus continu qui menace gravement le pluralisme et l’indépendance des médias. Une récente décision du Conseil d’État, activée suite à un recours de Reporters Sans Frontières, a renforcé les obligations de contrôle de la chaîne CNews par l’ARCOM. Cette décision, jugée ubuesque par de nombreux observateurs, soulève des questions cruciales sur le pluralisme et l’indépendance de l’information dans le pays.
— Arcom (@Arcom_fr) February 14, 2024
La décision du Conseil repose sur un principe fondamental : élargir la représentation des opinions dans les médias. Cette approche vise à garantir un réel pluralisme, non seulement en tenant compte des invités politiques déclarés, mais aussi des animateurs et chroniqueurs non affiliés politiquement.
Le Conseil d’État, dans son communiqué, énonce clairement sa volonté d’établir de nouvelles règles pour mieux prendre en compte ce pluralisme, une pratique déjà observée depuis des décennies. Cette démarche s’applique à toutes les chaînes, privées ou publiques, mettant ainsi fin à l’idée selon laquelle le statut privé exonérerait de telles obligations.
🔴@EugenieBastie sur l’@Arcom_fr et son obligation de renforcer son contrôle sur @CNEWS : « Cette décision révèle moins le supposé militantisme de #CNews que le militantisme du @Conseil_Etat. » #HDPros #JeSuisCNews pic.twitter.com/uHcrPjD53v
— 🇨🇵 Raoul ن (@YHWH_RAOUL) February 16, 2024
Cette décision intervient dans un contexte où les médias sont sous le feu des critiques pour leur manque de diversité d’opinions. Les accusations portées contre CNews ont suscité un débat plus large sur la manière dont les médias français traitent les différentes tendances politiques et sociales.
Il semble que les relations entre le CRIF et Zemmour/Hanouna sont tendues, tout comme celles entre les Ashkénazes et les Séfarades. Ce n’est pas pour rien que Pascal Praud a exprimé son attente que le CRIF saisisse l’Arcom ou le Conseil d’État pour examiner le traitement de l’attaque du Hamas du 7 octobre par France Inter et France Télévisions.
Pascal Praud : «J’attends que le Crif saisisse l’Arcom ou le Conseil d’Etat pour qu’ils regardent comment France Inter et France Télévisions traitent l’attaque du Hamas du 7 octobre» https://t.co/LIJ3F4onR5
— CNEWS (@CNEWS) February 13, 2024
Les dissensions entre ces groupes peuvent sembler divertissantes, mais si l’Arcom intervient sur Internet, cela pourrait compliquer la situation pour tout le monde.
Dans sa dernière vidéo, Vendettactu nous offre sa vision sur le manque de pluralisme médiatique en France et met en lumière les paradoxes et les absurdités de la scène médiatique contemporaine.
Pas encore de commentaire sur "Cnews – Censure médiatique en France : une menace pour la liberté d’expression"