La symbolique de l’uniforme est intrigante dans une ère qui prône la diversité culturelle, l’identité de genre, voire même l’identité animale. On peut être qui on veut, sauf si l’on souhaite porter un kimono japonais, comme l’a récemment interdit un proviseur. Cette tendance à l’uniformisation physique représente une volonté de standardisation mentale, un conditionnement des esprits qui ne fait que s’intensifier ces dernières années.
Fabien Moine analyse comment la pensée uniforme étouffe le débat public, en particulier dans les médias. La simple remise en question du consensus dominant sur des sujets sensibles, comme le climat, les vaccins ou les réformes, déclenche immédiatement des réactions violentes et des étiquettes telles que « complotiste » ou « extrême droite ». Cette stigmatisation empêche toute discussion constructive. Il souligne que l’accusation d’extrémisme ou de fascisme est souvent utilisée pour discréditer les opinions divergentes en faisant remarquer que des personnalités pro-européennes sont qualifiées d’extrême droite, illustrant ainsi la manière dont le discours dominant tente de contrôler la pensée.
Le réalisateur évoque également les pressions exercées sur les professionnels de la santé et de la science pour maintenir le consensus. Des experts sont ostracisés s’ils osent s’écarter du dogme, ce qui crée une atmosphère de conformisme et de censure. L’uniformisation s’étend au-delà des opinions politiques, touchant également la littérature et la culture. Des librairies refusent de proposer des ouvrages jugés politiquement incorrects, créant ainsi un environnement où la diversité de pensée est évincée.
Fabien conclut en mettant en garde contre l’uniformisation psychique, qui affecte la manière dont les enfants sont éduqués et conditionnés à accepter la pensée unique. Cette uniformisation, invisible mais potentiellement dévastatrice pour la liberté de pensée, mérite notre attention et notre réflexion approfondie.
Retrouvez notre entretien écrit et notre C4SH avec Fabien Moine.
Le Média en 4-4-2
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