L’audition de Yann Barthès a été l’occasion pour les députés du Rassemblement national de dénoncer ce qu’ils considèrent comme une forme de censure. Selon eux, le fait de ne pas inviter de représentants de leur parti revient à les exclure du débat public. Ils ont également pointé du doigt le traitement médiatique réservé à l’extrême droite, qu’ils jugent partial et stigmatisant.
⚠️⚠️ ATTENTAT OLFACTIF GAUCHISTE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE !
Habillé comme un clodo, puant à mille lieux et les cheveux huileux à en faire des frites, Yann #Barthes et #Quotidien viennent faire leur profession de foire (oui oui) sur #DirectAN : « nos valeurs sont l’antiracisme,… pic.twitter.com/iCTorvn8by
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) March 27, 2024
Yann Barthès a défendu sa position en affirmant que sa décision de ne pas inviter de représentants du Rassemblement national était liée à la manière dont les journalistes de la rédaction vivent le traitement que leur inflige le parti. Il a évoqué des images de meetings durant lesquelles les journalistes de Quotidien étaient soit bousculés pour ne pas accéder à Marine Le Pen soit jetés dehors.
Catastrophe à l’Assemblée nationale !
Regardez, la commission d’enquête qui interroge Yann Barthès a oublié de lui donner son oreillette et son prompteur !pic.twitter.com/w0qJyNWS80— Gilbert Collard (@GilbertCollard) March 27, 2024
Cette audition a également été marquée par un incident technique très embêtant pour Yann Barthès. En effet, la commission d’enquête qui interrogeait le présentateur de Quotidien a oublié de lui donner son oreillette et son prompteur, ce qui a rendu l’exercice plus difficile pour lui. Pire, Yann Barthès a oublié la dernière page de ses notes et s’est retrouvé complètement dépourvu. On se rend alors compte que comme beaucoup de ses collègues « journalistes », il est incapable de s’exprimer sans oreillette, ni prompteur, ni notes.
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