Il va être difficile, voire impossible, d’échapper à l’identité numérique, même si vous vous réfugiez dans un pays pauvre d’Afrique. Par exemple, l’Éthiopie a récemment annoncé que l’identité numérique sera bientôt obligatoire pour toutes les transactions avec les institutions financières, grâce à son programme Fayda.
Selon une annonce conjointe de la Banque nationale d’Éthiopie, la banque centrale du pays, et du programme national d’identification, l’objectif du pays est d’inscrire tous les clients des banques à l’identification numérique au cours de l’exercice 2023/2024 afin d’accélérer l’ambition du gouvernement en matière d’inclusion financière. Les clients des banques utiliseront Fayda comme identifiant bancaire pour effectuer des vérifications KYC et effectuer l’intégration à distance.
L’utilisation de Fayda facilitera la vérification d’identité pour les utilisateurs des banques dans un système qui, selon l’annonce, garantit la confidentialité et la sécurité des données. La banque centrale a également assuré que le projet d’utiliser Fayda comme pièce d’identité principale pour les opérations bancaires améliorera considérablement la transparence, la stabilité et la sécurité du secteur financier éthiopien.
L’approche contraste quelque peu avec celle du Nigéria, où les banques peuvent émettre des cartes à utiliser à la fois comme pièce d’identité nationale et pour les transactions financières.
L’Éthiopie met en œuvre un projet d’identification numérique basé sur le MOSIP, soutenu par la Banque mondiale, qui vise à inscrire tous les citoyens éligibles d’ici 2025. Le pays a également récemment engagé IrisGuard pour prendre en charge le paiement des prestations aux citoyens avec la biométrie de l’iris.
Une traduction du Média en 4-4-2 d’après un article du site Biometric Update.