Marc Gabriel Draghi est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Le Grand Reset en marche« . Selon lui, le Bitcoin ne peut pas être considéré comme une monnaie au sens classique du terme. En effet, la monnaie a une réalité historique et une définition qui existent, contrairement à la vision des bitcoiners qui ont tendance à occulter ces aspects.
L’auteur et juriste rappelle que la monnaie est arrivée sur le devant de la scène au premier millénaire avant notre ère, et elle a été théorisée et gravée dans le marbre par Aristote. La définition de la monnaie au sens classique est toujours valable aujourd’hui, et elle regroupe quatre notions : instrument de mesure, unité de compte, moyen d’échange et réserve de valeur. Le Bitcoin, quant à lui, ne remplit pas ces critères et ne peut donc pas être considéré comme une monnaie.
Lors d’une discussion entre « potes » je posais la question suivante à un accro aux bitcoin et un autre aux monnaies fiduciaires .
Quand tout partira en vrille est que vous aurez un kilo de patates à vendre, si trois personnes se présentent , une avec des bitcoins, une autre avec des billets et une troisième avec de l’or .A qui vendrez vous vos légumes ?
Et vous ?
Gloubiglouba à peine articulé à partir de croyances en des prétendues théories économiques. L’Economie n’est pas une science et la prétendue théorisation de la monnaie n’engage que ceux qui veulent bien y croire comme dans une religion païenne ou plutôt une secte. La thésaurisation du bitcoin est beaucoup moins nocive que la foison des spéculations débiles basées sur une économie virtuelle que, bizarrement, on critique moins que le Bitcoin. Celui-ci a au moins l’avantage actuel, outre l’anonymat, de pouvoir échapper au contrôle des Etats jusqu’à ce que ceux-ci finissent par y trouver une parade convaincante. La volatilité réelle du bitcoin engage à la prudence mais une pénible récitation naïve d’un cours élémentaire d’économie politique basique additionnée de moraline pour ados crédules est à la fois risible et insupportable.