Une étude sur le covid, publiée le 8 novembre dans le Journal of the American Medical Association, coordonnée par Cédric Lemogne, chef du service psychiatrie de l’Hôtel-Dieu à Paris, s’est intéressée à environ 25 000 personnes suivies pendant des mois par les autorités françaises de santé publique. Sur 27 000 personnes qui disaient souffrir de « covid long », seules 1 091 d’entre elles ont eu un résultat positif à un test sérologique. En pourcentage, 96 % de ces 27 000 personnes n’ont jamais eu le covid.
La propagande a fini par créer des malades imaginaires. Il y aurait des malades sans le savoir, ceux que la propagande appelle « asymptomatiques », alors pourquoi pas des symptomatiques sans virus ? Seule la perte de l’odorat est révélatrice du virus. Les 1 091 personnes réellement atteintes avaient toutes ce symptôme. A ce propos le site de la Sécurité sociale, Ameli, n’a pas été utile : « Les personnes concernées par la présence d’au moins un des symptômes ci-dessous, au-delà de 4 semaines suivant le début de la maladie aiguë Covid-19 présentent ce qu’en langage courant on appelle un “Covid long”. » Et d’énumérer toutes sortes de symptômes, parmi lesquels la perte du goût ou de l’odorat est totalement noyée : fatigue, symptômes respiratoires, douleurs, problèmes de peau, problèmes oculaires, troubles digestifs, etc. Qui n’a pas eu ou cru avoir un de ces malaises qui peut durer, surtout si tout est fait pour qu’on soit convaincu que le virus est partout ?
Vidéo originale sur LCI : https://www.lci.fr/replay-lci/video-24h-pujadas-du-mardi-16-novembre-2202142.html
Les médias ont également bien participé au bourrage de crâne :
- Europe 1 : En France, entre 700.000 et 2 millions de personnes souffriraient de Covid long.
- Santé Magazine : Plus de 20 % des personnes touchées par l’infection au SARS-CoV-2 souffrent d’une forme longue de la covid-19.
- Un député a même déposé une proposition de loi : « Proposition de résolution visant à reconnaître et accompagner les patients atteints de covid-long, n° 3743 , déposé(e) le vendredi 15 janvier 2021 »
Et tout cela fait pschitt à cause d’une étude. Par quel miracle a-t-elle été diffusée sur les médias ? En mai 2020, sur LCI, dans la même émission de Pujadas, le taux de létalité du virus était ramené à de justes proportions, tout comme la contamination par les enfants estimée quasiment nulle. Il s’agissait pourtant du variant Delta, réputé plus méchant que l’OMicron. A présent les enfants sont devenus les pires contaminants et la cinquième vague laisse augurer le pire. Les vagues successives entraînent avec elles l’oubli des vérités scientifiques. Peut-être n’entendrons-nous plus parler des ravages du covid long. On a fini par savoir la vérité sur le taux d’occupation des lits d’hôpitaux par les malades du covid — qui n’a pas dépassé 2 % en 2020, alors que les hôpitaux étaient montrés débordés, obligés d’affréter des TGV pour envoyer des malades à l’autre bout de la France. Eh bien savoir la vérité hospitalière pour 2020 n’empêche pas ministres et médecins de plateau de nous promettre la catastrophe pour 2022. La nouvelle vague a effacé leurs mensonges et ils recommencent. Le pass va durer jusqu’en juillet. Or le virus n’aime pas la chaleur. Il va falloir de nouvelles raisons pour nous faire peur. On fait confiance à McKinsey et Pfizer pour en trouver.
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.