Interview de Michael Bond : « Je suis le dernier grunge sur terre. »

A travers la série « Artistes à contre-courant », Le Média en 4-4-2 vous présente des personnalités qui ont la volonté et le courage d’évoluer hors des sentiers battus, avec toutes les difficultés que cela engendre.

mise à jour le 10/05/23

Pour le treizième épisode de cette série, nous recevons Michael Bond. Après avoir interprété Les Beatles, Polnareff ou encore Elvis Presley, ce crooner révolté sort en pleine « crise sanitaire » son album « Hydroxychloroquine » avec la chanson du même nom qu’il a jouée en octobre 2021 devant l’Assemblée nationale dans le cadre d’une manifestation organisée par Les Patriotes. Rencontre avec un artiste original et à part dans le paysage musical actuel.


Le Média en 4-4-2 : Bonjour Michael, et merci d’avoir accepté l’invitation du Média en 4-4-2. Peux-tu te présenter en 4-4-2, c’est-à-dire de manière concise et efficace ?

Michael Bond : Je suis Bond Michael, chanteur-acteur-entertainer. J’ai 42 ans, je chante en français et en anglais. Je me veux être universel, ce que je propose est tout public de 7 à 99 ans. Je fais tous styles de musique, même si je me considère comme le dernier grunge sur terre.

Le Média en 4-4-2 : Comment as-tu traversé ces trois dernières années complètement folles ?

Michael Bond : Les trois dernières années furent décisives pour ma carrière, avant l’après j’avais renoncé à toute idée de vedettariat et même de création de chansons vu que j’étais un Elvis/Beatles tribute artist. L’isolement m’a forcé à m’y remettre. L’anxiété générale, le contexte, il fallait que je dépeigne cela : John, le King et Kurt ne sont plus là pour le faire… De là est né l’album « Hydroxychloroquine » puis, dans la foulée, le clip à fait du bruit. J’ai rencontré Mike Borowski qui est devenu un ami et qui m’a aidé à me faire connaître d’un nouveau public. Je ne fais pas de politique, je retranscris une époque. Mes textes sont métaphoriques, je ne vise jamais personne, je ne désigne rien, je laisse l’auditeur maître de ses pensées.

Le Média en 4-4-2 : Comment vois-tu ton avenir et celui du monde de la musique ?

Michael Bond : L’avenir est sanglant, c’est une chanson à moi (rires). L’avenir est dur à prévoir, ça va vite, très vite, on ne sait plus qui fait quoi, qui est connu, ou pas. Pour ma part, je suis très content du « live 205 » (titre du nouveau spectacle) et du nouvel album nommé « Caligula ». Je veux continuer à défendre ces deux projets. Le premier a été un succès d’estime et économique donc j’ai confiance pour la suite. La musique vivra toujours, elle nous aide à supporter la vie… Le sublime et le ridicule se côtoieront toujours, il y a un public pour tout et c’est cool.

Le Média en 4-4-2 : Merci Michael de nous avoir accordé cet entretien. Nous te laissons le mot de la fin.

Michael Bond : Merci à vous pour cet entretien. N’hésitez pas à regarder mon clip et à écouter voire acheter (je suis un artiste indépendant) mon nouvel album Caligula disponible sur toutes les plateformes. Vous pouvez aussi écouter l’album hydroxychloroquine sur Bandcamp gratuitement.

Retrouvez Michael Bond sur son compte Twitter et sur Bandcamp.

Le Média en 4-4-2

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