Le projet de loi présenté en lecture accélérée prévoit une peine d’emprisonnement de 1 à 3 ans pour la provocation à l’abandon ou à l’abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cette incitation est présentée comme bénéfique pour la santé des personnes concernées.
« Afin de garantir la santé de nos concitoyens, nous renforçons notre réponse contre ceux qui mettent en danger la vie des malades en les détournant des professionnels de santé. »
La première proposition consiste en la création d’un “nouveau délit de provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins ou à l’adoption de pratiques représentant un danger pour la santé”. Le Gouvernement y songeait depuis l’été dernier. “Cela comblerait un vide au sein de notre arsenal juridique, alors que les pratiques sectaires ont envahi le domaine de la santé”, précisait la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté dans une interview au Figaro.
La deuxième proposition prévoit d’établir une obligation d’information des ordres des professionnels de santé par les parquets concernant les condamnations des professionnels pertinentes de leur surveillance.
Afin de garantir la santé de nos concitoyens, nous renforçons notre réponse contre ceux qui mettent en danger la vie des malades en les détournant des professionnels de santé.
Le PJL dérives sectaires présenté aujourd'hui en Conseil des ministres prévoit 2 nouveaux outils 👇 pic.twitter.com/acZJROiTLi
— Agnès Firmin Le Bodo (@agnesfirmin) November 15, 2023
“Cette formulation byzantine sera, lors de la prochaine épidémie transformée en pandémie par l’OMS, parfaitement applicable à tous ceux qui déconseillent de subir une injection expérimentale avec un produit qui ne bénéficie que d’une autorisation provisoire de mise sur le marché. Et tant pis si ceux-là reprennent toutes les notices fournies par les fabricants pour montrer le manque de précaution propre au produit, voire la toxicité du produit, dès lors que le gouvernement aura décidé qu’il faut se faire injecter, toute personne sceptique et qui aura le malheur de l’écrire sur un réseau social sera passible d’un an de prison.”
Eric Verhaeghe sur Le Courrier des stratèges
Un projet de loi pour lutter contre les dérives sectaires et sanitaires
C’est évidemment indigeste, mais cela signifie en substance que la chasse aux sorcières continue. Tout professionnel qui sera attrapé en train de prescrire l’abstinence, si celle-ci est jugée dangereuse pour la santé par le gouvernement, sera considéré comme ayant des pratiques sectaires.
Le projet de loi précise aussi que la justice devra prévenir systématiquement les ordres professionnels dans lesquels ces praticiens travaillent, pour qu’ils soient aussi sanctionnés par ce biais, et ce même si les condamnations ne sont pas encore définitives. Séparation des pouvoirs, vous dites ?
Pour lire le projet de loi, cliquez ici.
Article réalisé d’après le travail de La stratégie du choc sur Twitter (ou X).
Pour accompagner le vote de la loi et vous préparer à accepter sans broncher les médicaments et pseudo vaccins ARNm de la prochaine pandémie, Arte a mis en route sa machine à calomnie. Il s’agit d’une série dirigée par le journaliste-épidémiologiste Patrick Cohen. Son titre : « Mystifications ». Son thème : « Comment se propagent de fausses informations qui mettent en danger la santé publique et entraînent une perte de confiance dans la science et la médecine ? De Trofim Lyssenko, à l’origine de la « génétique mitchourinienne », à Didier Raoult ». Vous pensiez que l’arnaque Pfizer s’était éloignée ? Mais les laboratoires n’ont pas renoncé à leurs bénéfices. Quel qu’en soit le risque…
Là, c’est Hitler revenu au pouvoir !
Manque plus que les fours crématoires pour les « Gaulois réfractaires » !
Ce n’est qu’une question de temps, juste une question de temps !
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. »
Charles de Montesqieu.