Plus tôt, le ministère palestinien de la Santé à Gaza avait rapporté qu’au moins 2 778 personnes avaient été tuées et 9 938 blessées par les frappes aériennes israéliennes au cours des 10 derniers jours, les qualifiant de « nettoyage ethnique » qui doit cesser.
Le porte-parole du ministère de la Santé a déclaré que 1 200 personnes avaient été portées disparues sous les décombres, dont 500 enfants, tandis que le bureau des médias du gouvernement a déclaré que « des centaines d’étudiants » avaient été tués.
Le communiqué ajoute que les frappes aériennes ont « complètement démoli » 3 731 immeubles résidentiels, abritant plus de 10 000 logements, et gravement endommagé 18 écoles de la bande depuis le 7 octobre. La situation est tragique et les civils de Gaza endurent une épreuve épouvantable.
Pour donner un peu de contexte, le 9 octobre, le ministre israélien de la Défense a ordonné un « siège complet » de Gaza, coupant l’approvisionnement en électricité, nourriture, eau et carburant des 2 millions d’habitants du territoire. Au cours de la semaine qui a suivi, les habitants de Gaza ont été témoins de bombardements aériens israéliens presque incessants qui ont détruit des bâtiments résidentiels et tué des travailleurs humanitaires et d’autres civils. Des civils ont été tués alors qu’ils tentaient de fuir par les itinéraires d’évacuation désignés. Avec la fermeture par Israël de ses passages frontaliers avec Gaza et la fermeture apparente du passage de Rafah avec l’Égypte, également endommagé par les frappes aériennes israéliennes, il n’y a aucun moyen viable pour les habitants de Gaza de quitter l’enclave assiégée. La situation est tragique et nécessite une attention urgente.
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