Zapping : Prisca Thevenot se ridiculise dans une vidéo de propagande très inquiétante

La vidéo suscite des inquiétudes légitimes quant à la digitalisation des pièces d’identité. Outre le risque évident de piratage des données, illustré par la récente faille de sécurité à la sécurité sociale, exposant ainsi les informations de millions de Français, c’est surtout l’éventuelle utilisation abusive de ces identités numériques à des fins de surveillance et de répression qui est particulièrement préoccupante.

Un rapport de 2019 de l’Institut McKinsey met en lumière la nature ambivalente de l’identité numérique, capable de servir les intérêts gouvernementaux ou privés, tout en pouvant également porter atteinte aux individus ou aux groupes. Les motivations derrière cette utilisation abusive incluent le profit financier issu de la collecte et du stockage de données personnelles, soulevant ainsi des préoccupations quant à la manipulation politique et au contrôle social, notamment à l’égard de certains groupes, tels que les non-vaccinés.

Par ailleurs, le rapport révèle que l’adhésion volontaire à l’identité numérique demeure faible, ne touchant qu’environ 10% de la population en Angleterre. Cela implique des efforts visant à inciter voire contraindre les individus à adopter cette technologie. Des situations comme la pandémie actuelle, où la présentation d’un QR code de vaccination est devenue cruciale, servent à normaliser l’utilisation de l’identité numérique.

Il est crucial de reconnaître les conséquences désastreuses que de telles politiques pourraient avoir sur les libertés individuelles. Encourager une adoption généralisée de l’identité numérique sans garanties adéquates en matière de protection des données et de respect de la vie privée pourrait conduire à un contrôle excessif et à une surveillance généralisée.