Politique internationale

Réélection de Poutine : quand l’Occident oublie ses propres failles démocratiques

La réélection de Vladimir Poutine en Russie a suscité diverses réactions, allant de la critique acerbe à la félicitation mesurée. Cependant, certains dirigeants politique auraient mieux fait de la fermer... Retour sur ces réactions et analyse de leur crédibilité.

mise à jour le 21/03/24

Beaucoup ont perdu une bonne occasion de se taire lors de la réélection de Vladimir Poutine…

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a été l’un des premiers à réagir à la réélection de Poutine. Il a dénoncé un « simulacre d’élection » en Russie, qualifiant Poutine d' »homme ivre de pouvoir qui veut régner éternellement ». Cependant, le meilleur ami de Macron semble oublié qu’il a annulé les élections législatives et présidentielle prévues en Ukraine, invoquant la situation de guerre dans le pays. Cette décision a été critiquée par les alliés occidentaux de l’Ukraine et par l’opposition ukrainienne, qui dénonce des dérives autoritaires de plus en plus marquées.

Le fada de l’Élysée, Emmanuel Macron, n’a pas félicité Poutine pour sa réélection, contrairement à ce qu’il avait fait en 2018. Cette décision a été interprétée comme une critique implicite de la Russie et de son système politique. Cependant, Macron lui-même a été critiqué pour avoir refusé de débattre avec les autres candidats lors de la dernière élection présidentielle française, invoquant la situation de guerre en Ukraine. Cette décision étant une manœuvre politique visant à éviter un débat démocratique et à se présenter comme le seul candidat légitime.

L’Union européenne a également critiqué la réélection de Poutine, dénonçant un « scrutin basé sur la répression et l’intimidation ». Cependant, cette remarque oublie que l’Union européenne elle-même est souvent critiquée pour son déficit démocratique et son manque de légitimité. Les dirigeants de l’UE sont élus par des collèges électoraux restreints et ne représentent pas directement les citoyens européens. De plus, les décisions de l’UE sont souvent prises de manière opaque, sans consultation populaire.

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